My Last Days by Mi[k]santhrope

1. Oui, oui, la censure est encore là. La censure, c'est la vie.

2. Que dire... J'ai terminé mon contrat chez Boubou. J'ai laissé mes affaires dans "mon" casier en disant qu'ils aillaient me rappeler. Ils ont tenu une petite semaine avant d'effectivement se plier à ma volonté. Je dois attendre début Juin pour savoir si je peux avoir un CDI là bas ou pas.

3. Le Galaxy S5 est une merveille; la Galaxy Note Pro aussi. Je suis vraiment satisfait de ces achats (bon il  y a des choses à redire sur les deux, évidemment). Il ne me reste plus qu'à rendre l'argent emprunté. 

4. Je suis Gold 3 sur LoL. J'en viens à me demander si je ne peux pas atteindre Platine. Je pense que je rêve. 

5. Un jour, peut être. La censure, encore.

6. J'espère que vous allez bien. Je ne le dis pas, je ne le montre pas, mais je pense bien à vous, quand même. 

Nombre d'articles en brouillon: 18. Je n'ose même pas cliquer dessus pour voir ce qu'ils contiennent.

Dégradation des conditions de travail. L'organisation et les fonctionnements sont maintenant ouvertement placés sous le signe de l'absurdité totale et de l'illogique absolue. Et le mieux, c'est quand en plus on se fait emmerder parce que le travail n'est pas fait à temps. Oh bref, de la merde. 

Il fait beau, et j'ai eu le bon goût d'aller me promener. Bon... mais après?

Je suis enfin passé Gold dans LoL. C'est une victoire. Je ne pense pas que j'irai beaucoup plus haut, et même si c'était le cas, ça ne servirait pas à grand chose.

Mon disque dur étant plein à craquer, je suis allé faire un petit tri rapide. Des photos, des vidéos... Des souvenirs. Contrarié et pensif, je lève les yeux. Mon regard se perd dans la moisissure envahissant mon plafond, et je ne peux m'empêcher de me demander quelle importance auront ces taches quand je mourrai, d'ici une soixantaine d'années.

Bon c'est pas le tout de se poser des questions bêtes, faut que je retourne perdre une journée ensoleillée au boulot. A dans deux-trois semaines. 

Ce matin, je suis seul jusqu'à midi. Ca ne serait pas désagréable si je n'étais, du coup, pas seul pour décharger le semi-remorque et valider toutes les réservations des clients. Hier, pas de livraison, ils étaient 4 à bosser en réserve. Aujourd'hui, on sera 2. Fuck la logique.

Un jour, quand j'étais en CM1 ou CM2, j'ai fait tomber une assiette par terre. Un petit morceau de verre ou de whateverthefuckitwas est venu se ficher dans ma main droite, près du petit doigt. Etrangement, ça a cicatrisé comme ça. Quelques jours plus tard, alors que j'étais à l'école, le corps étranger a subitement été rejeté par mon organisme. Disons que, grossièrement, c'est comme si je vivais actuellement avec des bouts de verre un peu partout dans le corps: un jour, ça finira par sortir. Mais en attendant, ça gêne.

Je suis à l'heure, mais si je reste devant le PC, ça ne va pas durer. Une bonne journée à vous qui me lisez encore et toujours. 

Ce n'est pas parce que rien ne va mal que tout va bien. L'inverse aussi, probablement. En tout cas, moi, ça va.

Je regardais le premier, dans la lumière, d'un oeil presque desintéressé, tant ses mouvements étaient monotones. Rien de négatif réellement, mais juste monotones. Bien huilés. Sans surprise. Le second, dans l'obscurité, derrière, tenait d'une main une sorte de joystick, et de l'autre, parcourait les différentes piles de documents sur son bureau. Un gros bazar, dans lequel il semblait pourtant se retrouver aisément. Ca a duré comme ça un moment, assez long. Puis un troisième gars est entré, d'un pas décidé, un papier à la main. Il s'est dirigé vers le bureau, a balayé de la main quelques dossiers sous le regard à la fois surpris et mécontent du deuxième type, et a posé sa feuille. Consultation du message, suivi d'une dispute; pendant ce temps là, le premier gars s'était mis a faire des mouvements étranges, inattendus. Et voilà, pour l'instant.

La journée a vraiment bien commencé, à tel point que je ne serais pas étonné de signer un cdi dans l'aprem' et gagner au loto ce soir. Ou quelque chose d'approchant. Puisqu'il est juste de vous faire partager les bons moments comme les mauvais (sinon pourquoi venir lire le blog, hein?), voici une petite liste de ce qui est arrivé:

- réveil normal, petit déjeuner normal.

- victoire sur LoL. Ca, déjà, c'est enorme.

- livraison ridiculement petite au boulot.

- le collègue que je préfère a sensiblement les même horaires que moi, donc je vais passer la journée avec.

- les collègues que j'apprécie le moins sont tous les deux absents.

- mon voisin est garé correctement sur sa place de parking. C'est tellement rare que je devrais le remercier. 

- ce midi: pizza. Et la vie est ainsi faite que ce soir j'en mangerai encore. 

Je me casse. 

Je me demande si je suis comme je suis parce que je suis comme ça ou parce que je me suis persuadé/convaincu d'être comme ça.

J'ai un fonctionnement qui est le résultat de mon éducation, de mon expérience et de ma réflexion. Tout le monde a un fonctionnement, hein. Je ne suis pas infaillible, loin de là. Pour autant, quand je dis "ça ne va pas marcher" ou "ça ne se passera pas de cette façon", ce n'est pas par esprit de contradiction, mais bien parce que c'est, selon moi, le résultat logique, basé sur mon fonctionnement (éducation-expérience-réflexion). De fait, que les gens qui m'emmerdent à me dire qu'"on ne sait jamais" aillent jouer au loto, parce qu'"on ne sait jamais". 

Je me demande si je suis comme je suis parce que je suis comme ça ou parce que je me suis persuadé/convaincu d'être comme ça.

Les gens devaient vraiment croire que j'étais barbu et chevelu en permanence. Pourtant j'avais laissé voir une photo. Alors quoi? En fait, tout le monde s'en fiche, mais c'est mieux comme ça. 

C'est quoi une journée réussie? Une journée où j'ai gagné.

J'ai une plaque à induction. C'est bien.

Cet aprem je vais ruiner, je pense. Si je ne le fais pas maintenant, ce sera pire après. C'est dommage, mais je ne vois pas d'autre solution. Demain, il faut retourner bosser. C'est commage, mais je ne vois pas d'autre solution.

La raison pour laquelle j'essaie d'être irréprochable d'un point de vue extérieur (coupe de cheveux mise à part), c'est pour être libre en privé. Une fois que mon travail est bien fait et que mes factures sont payées, je peux jubiler en mangeant une pizza devant mon PC et pleurer en me réveillant le matin. Mais en fait, je crois que même ça c'est compliqué.

A chaque instant elle m'accompagne. Un manteau froid, mais un manteau quand même. Sa présence a quelque chose de réconfortant. C'est un peu comme un médicament au goût dégueulasse qu'on prendrait en se disant qu'au final c'est pour notre bien. Quand je doute un peu, je lui parle. Silence. Puis, j'entends les autres, je rumine, et là je comprends ce qu'elle a voulu dire (ou ne pas dire, c'est selon). Parfois je trouve ça dommage et triste, mais bien vite, je me rappelle. C'est mieux comme ça. 

Je me demande si je suis comme je suis parce que je suis comme ça ou parce que je me suis persuadé/convaincu d'être comme ça

Soupir.