My Last Days by Mi[k]santhrope

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Il revoit la scène, au lieu de faire la lessive. Il revoit la scène, au lieu d'aller se raser. Il revoit la scène, encore et encore, mais il ne ressent rien. Trop fatigué? Complètement à côté de la plaque? Il revoit la scène, et c'est tout, pour l'instant.

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Il se frotte le visage, les mains encore imprégnées de cette délicieuse odeur de fraise. Il soupire. Il aimerait un autre café, mais ce n'est plus l'heure du tout... Raisonnable, il reste assis. De temps en temps, il se parle, à voix haute. Un peu comme s'il était deux. Et puis merde, café.

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Il était là, à regarder dans le vide en direction de l'écran, lequel affichait une page excessivement vierge. Il n'avait pas envie, ça ne venait pas. Et il aurait pu faire comme si de rien n'était, ce qui au regard des récents évènements serait presque la vérité, mais il fallait quand même marquer le coup. Un coup bref, comme pour l'interphone.

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C'est parfaitement nul, mais c'est comme ça. Maintenant, il faudrait dormir.

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Il fallait rentrer, c'est pour ça qu'il était là. Mais faire une telle manoeuvre à cette heure, ce n'était pas simple. En même temps, pour lui, ce n'était jamais simple, quelle que soit l'heure. Pourtant il y avait la place, ce n'était pas le problème. En s'y reprenant à plusieurs fois, laborieusement, il avait fini par s'insérer. La suite, mélange de redondance, de surprise et d'évidence, avait été l'occasion de prendre des notes. Il n'était pas venu pour rien.

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Peut être que quelque part, au fond, il avait fini par y croire. Ou peut être était-ce juste un étrange concours de circonstances. Toujours est-il qu'il était là, dans la baignoire, animé par l'énergie - unique - du "je ne suis pas fatigué parce que je n'ai rien foutu aujourd'hui", à frotter. Il frottait comme s'il pouvait tout effacer. Puis il s'est habillé, le plus correctement possible, essayant là encore de se convaincre d'il ne sait pas trop quoi. Enfin, très - beaucoup, beaucoup trop - détendu, il est parti, pour la science.

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Ca avait été énoncé comme ça, clairement, de manière plus inattendue qu'inespérée. Comme s'il s'agissait d'une langue étrangère, il ne comprenait pas. Bizarre.

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Il ne pouvait pas. Pas la peine d'insister, ce n'était pas possible. Il regardait les différents morceaux comme une poule qui aurait trouvé un couteau. L'incompréhension absolue. Enfin ça, c'est la version officielle. En vérité, il savait, il comprenait, mais dans les faits ça ne changeait rien. Et la faim, éventuelle et vague, n'était définitivement pas suffisante. Autant rester à jeun, c'est plus prudent.

Je continue de chercher du boulot.

Etant donné que je ne comprends rien à ce que je fais, je continue d'écrire aussi, mais ça ne m'aide pas vraiment pour l'instant. Mon moral n'est donc pas au beau fixe, mais heureusement que Pôle Emploi est là pour me remonter un peu... Je vous copie-colle une des annonces que je viens de regarder. Enjoy.

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Pole emploi

L'entreprise Mac Donalds recrute 20 équipiers polyvalents dans le cadre de la création d'un restaurant sur Lesneven.
Les recrutements sont réalisés par la Méthode de Recrutement pas Simulation par la Plateforme de Vocation de Pôle emploi.
Inscription à l'information collective du 26 août au 02 98 33 81 70
Mme. pole emploi

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Téléphone 0298338170

pour prendre rendez-vous au 02-98-33-81-70

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Des commentaires?

Je vais devoir vous laisser, un peu.

Je ne sais pas trop ce que vous pensez quand vous me lisez. J'imagine que, comme moi, vous êtes parfois amusés, parfois tristes, parfois interloqués... Toujours est-il que je suis dans un état presque second, et qu'il vaut mieux que j'arrête d'exposer au monde entier (7 personnes) ma misère. Ce n'est pas de la censure, ni de la pseudo dignité. C'est juste que là, je suis dans une situation vraiment douteuse, et je "sens" qu'exposer tous mes malheurs ne m'aidera pas à les résoudre. Et de toute façon, dernièrement j'ai essayé d'écrire ce qui n'allait pas, et tout ce que j'arrive à faire c'est taper 2 mots et en effacer 3. Ca ne veut pas sortir comme il faut, et ce n'est pas plus mal.

Aussi je vous salue, je reviendrai... plus tard. En attendant, portez vous bien.

Je peux plaire et je plais certainement. Mais je ne comprends pas comment ni pourquoi, et ça me travaille. Enfin du moins, ça me travaillait. Là j'en suis à un stade ou comprendre tout ça ne m'avancerait à rien. Mais quand même, ça m'échappe.

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Ce qui m'échappe aussi, c'est pourquoi je suis encore assis devant le PC, à écrire des bêtises alors qu'il me faut impérativement faire le ménage à fond et me préparer à sortir.

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De fait, je vais vous laisser. Je serai absent jusqu'à mardi inclus je pense. Je vous souhaite donc un agréable dimanche et un bon début de semaine. Même aux cons oui, je suis très généreux ce matin.

Hier: 7 visiteurs, 30 pages vues.

SEPT. TRENTE.

Ce n'est PAS possible.

En étant un peu astucieux et au prix de quelques efforts, je pourrais très facilement mettre la main sur la personne qui se fiche de moi, mais je dois bien dire que j'ai la flemme. Mais bon, ce n'est pas étonnant. J'ai la flemme d'aller au coin de la rue chercher ma carte bleue. J'ai la flemme d'aller à l'autre coin de la rue chercher mon chéquier. J'ai tellement la flemme d'aller jusqu'au placard pour constater que je n'ai rien de bon à manger que j'envisagerais presque de sauter le repas. Enfin, je n'en suis pas encore là. Mais bon toujours est-il que pour le blog et ses trop nombreux visiteurs, j'ai la solution en tête mais pas envie de la mettre en oeuvre.

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Sinon depuis quelques jours je suis entré dans une période "dérangeante". Je n'en avais pas conscience jusqu'à il y a 10 minutes, mais je devais avoir ça dans un coin de ma tête, et ça a fini par sortir. Ainsi, mercredi dernier, ça a fait un an que j'ai quitté mon travail. Aujourd'hui, mon téléphone a un an.

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Brace yourself, winter is coming...