Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 janvier 2016 1 11 /01 /janvier /2016 08:59

Bonne année 2016, et bonne lecture.

 

Probablement que vous vous demandez où j'étais ces derniers mois. Presque personne ne sait. L'important, en réalité, c'est que mon absence se compte maintenant en années.

 

Bien souvent, j'ai eu besoin et envie d'écrire certaines choses. Autant vous le dire immédiatement, vous ne les lirez pas maintenant. Voyez-vous, tout ne se passe pas vraiment comme prévu. Ca ne signifie pas pour autant que ça va mal, là tout de suite. 

Pour être honnête, il y a quelques mois, je me suis imaginé à une table, avec des objets personnels autour de moi, au soleil, devant un ordinateur et une page blanche prête à être noircie. Au final, rien de tout ça ne s'est réalisé, et c'est peut être mieux. Ca ne veut pas dire non plus que ça n'arrivera jamais. Mais je doute.

 

Enfin bref, si je suis là, c'est pour fermer le blog. 

Ce blog est une affreuse plaie suintante et boursouflée, et vous en conviendrez, triturer une affreuse plaie suintante et boursouflée pendant tant d'années, ce n'est pas très sain. 

Je suis le seul à blâmer pour ça, hein. Je me suis volontairement fait bien du mal, pour des raisons que je ne tenterai pas d'expliquer. Le fait est que depuis quelques jours, ou quelques semaines, je pense mettre un terme à cette souffrance là.

Tout ne va pas disparaitre parce qu'officiellement je ne publierai plus rien, mais ce sera un début.

 

Que les personnes qui aimaient bien me lire se rassurent, le blog sera toujours consultable, et il est également possible que je réapparaisse ailleurs. Pour l'heure, je vais essayer de prendre soin de moi, pour changer.

 

Sans plus de cérémonie, vivez bien, et à plus tard.

 

Partager cet article
Repost0
Mickael
23 avril 2015 4 23 /04 /avril /2015 10:11

Pour quelqu'un comme moi, quand tu te retrouves, à 21h10, à genoux dans le sable, en train de chercher le meilleur angle pour photographier un escargot... C'est qu'il se passe quelque chose.

 

Je vais acheter un téléscope.

 

Comme le dit la chanson: "j'ai encore rêvé d'elle, c'est bête, elle n'a rien fait pour ça."

Je fais des efforts pourtant. Mais là, ce n'est pas de ma faute, et en plus, c'était complètement étrange. 

Puisque personne ne réagira à ce que j'écris (vu que j'ai viré les commentaires), sachez donc que je me rendais en voiture à Castorama (celui de Brest) d'où partait un marathon, auquel elle participait. Les coureurs devaient, en plus, faire le parcours avec leurs instruments de musique sur le dos. Mais pas elle, parce que c'est moi qui portait sa guitare. Je suis sorti de la voiture en vitesse, et j'ai eu la possibilité de la voir, derrière un grillage, juste avant le départ.

Voilà.

Bon bah je ne vous cache pas que si je pouvais arrêter d'être con comme une table et ne plus faire de rêves tordus, ça m'arrangerait assez. M'enfin, j'imagine que les choses sont comme elles sont pour une bonne raison.

 

Le chat miaule.

Je vais me préparer à aller vendre des extensions de garantie. 

Partager cet article
Repost0
20 avril 2015 1 20 /04 /avril /2015 01:45

Je crois qu'on s'est inquiété pour moi. Mais peut être pas. Et peu importe, peu importe.

Je suis là pour vous dire que j'ai grillé un feu, dépensé 75€, pris des photos, et d'autres trucs.

 

Mais avant tout, on va se parler. On va se mettre d'accord sur point, comme ça plus personne ne viendra plus jamais me casser les couilles avec ça. "Absolu", c'est un mot. Ce mot à un sens, que l'on apprend ou comprend selon les situations. Si je dis "les petits pois, c'est dégueulasse", la tournure n'est pas relative, elle est absolue. On est d'accord, hein. Bon. Bah "la vie est belle", c'est une phrase de merde. Vraiment, c'est de la merde. Faut arrêter de nous la sortir à toutes les sauces. La vie n'est pas belle, je regrette. Ou alors, faut qu'on m'explique, et par la même occasion, faut qu'on explique au père de la petite fille qui a été enlevée, violée puis tuée. Nan mais vous savez quoi? Je vais louer une grande salle, comme ça on pourra inviter les handicapés (genre le mec qui passe sa vie en fauteuil et qui ne peut bouger que les yeux et un doigt), les gens qui meurent de faim, les gens qui vont mourir d'un cancer en laissant leur famille, blablabla, blablabla. Faudra juste prévoir un grand buffet quoi, parce qu'il va y avoir du monde. 

Par contre, je vous arrête tout de suite. Je vous vois venir, avec vos gros sabots, prêts à me cracher à la gueule. C'est non. Je ne suis pas en train de râler. Enfin, je râle, mais je ne suis pas en train de me plaindre de ma vie. Arrêtez de dire que la vie est belle, pitié. Suffit d'ouvrir le journal ou d'aller bosser pour se convaincre du contraire. Ou de déménager. Gniark. 

En revanche, ce que je vous autorise à faire (et c'est écrit devant vos yeux, comme ça le jour où je vous envoie chier, vous pouvez me glisser ça sous le nez), c'est à me dire que ma vie est belle. 

Et elle l'est, c'est une certitude. Bien sûr, tous les jours j'imagine ce que serait ma vie si j'arrêtais d'être un crétin (j'y reviendrai), si j'allais consulter des spécialistes pour mes problèmes divers, si j'avais des sous, si j'avais des couilles, si j'avais un cerveau, si j'avais du temps, etc. Alors oui, imaginer tout ça, ça laisse peu de place pour placer des extensions de garantie, boire un coup avec des gens, avoir des projets... Mais c'est comme ça. Et ce n'est pas grave. Rien n'est vraiment grave. Un jour, je serai mort, et ça ne sera pas très grave. Peut être qu'un jour, un virus zombie pirate de la mort va exterminer l'être humain. Ben personne ne sera là pour se dire que c'est grave. Donc bon...

J'ai un corps en très bon état, qui semble encore fonctionner correctement (j'y reviendrai), et rien que ça, c'est une chance incroyable. Je le sais. Je peux écrire à quel point j'ai du plaisir à manger de la pizza, à sentir le parfum du chat, à voir le soleil se coucher, à écouter la musique à fond, à toucher ma bite... Ho ça va je plaisante. La vie n'est pas un cadeau. Faites pas chier. C'est comme offrir un iPad à un hamster. C'est sûr, c'est merveilleux. Mais fuck, on s'en tape, il n'a rien demandé.

Ce qui est un cadeau, c'est ce corps que j'ai. C'est cet entourage. C'est ce pays (quoi qu'on en dise). Ici, maintenant, là, je peux me plaindre d'avoir trop bien mangé, d'avoir mal dormi dans mon grand lit douillet. Je peux pester contre le chat qui m'oblige à me lever pour le nourir. Je peux répéter inlassablement que j'en ai plein le cul de me raser et d'aller bosser. Je peux. Je. Peux. 

Bon bref. J'en ai fini avec ça, et j'espère que vous aussi.

 

Revenons-en à nos moutons. 

Rien ne s'était passé comme je l'avais prévu. Mais ça, je l'avais prévu. Je m'étais posé vers le balcon et je prenais bien soin de ne pas regarder dans sa direction. Silence.

On n'avait jamais été bons pour mentir, mais on a toujours été bons pour ne pas dire la vérité. Du coup, tout ce temps, on avait déformé, éludé. Les points d'ombres allaient, petit à petit, s'illuminer, pour moi. 

Quelque chose, je ne sais pas quoi, s'est produit. Elle comme moi, ou bien n'était-ce que le fruit de mon imagination, sentions que c'était la fin. La vraie. Et quand on sait que tout est foutu, rien ne sert de rester silencieux. Alors on a parlé. 

J'ai eu beau lutter, ma clope au bec et mes yeux au loin, je me suis un peu retrouvé deux ans et demi en arrière. J'ai essayé de faire autrement, mais j'ai pleuré. C'était marrant, parce que je voulais vraiment faire comme si tout allait bien. Mais bon, les mots étaient choisis, pesés. Adaptés. Que je le veuille ou non, une fois de plus, elle avait raison. Il fallait qu'elle parte. J'ai hoché la tête, faisant tomber à cette occasion quelques billes de liquide salé. 

Puis le silence, encore. Une inspiration de sa part, dont on devine qu'elle va se suivre par quelque chose d'important. Des mots inattendus. Une explosion incroyable. C'est à ce moment, dans les films, où on voit le personnage principal s'extirper des décombres d'un batiment qui vient juste d'être atomisé. Les débris tombent autour de lui mais il ne sent rien. Des bruits sourds parviennent à ses oreilles, et ce sifflement. Bah là, pareil. L'explosion dans ma tête. J'ai été submergé par tout le sens de ces mots, si bien que mon corps n'a rien fait de l'information; il ne sentait plus rien.

Enfin, dernière séparation. Point.

En rentrant, j'ai pris un couteau et l'ai posé sur ma cuisse. Je me suis dit que, bon, hein, ça n'allait pas me tuer et que personne n'en saurait jamais rien. Et c'est vrai, dans ma situation, personne ne va pouvoir vérifier de sitôt si j'ai, oui ou non, une coupure de quelques centimètres sur le haut de ma cuisse droite. J'ai donc posé la lame dentellée sur mon gras, et j'ai attendu. J'ai attendu de trouver le bon angle, le bon endroit. Mais j'avais beau regarder, étudier, patienter (quelques secondes), je n'avais pas envie. Je savais que ça n'allait rien changer. Je savais que je n'avais pas le droit de faire ça à mon corps, lui qui me supporte et souffre déjà pour moi au quotidien. Alors j'ai rangé le couteau dans le tiroir et je suis retourné vaquer à mes occupations. 

Encore aujourd'hui, j'ai les mots qui résonnent dans mes oreilles. Par chance, peut être, "quelqu'un" n'a ni nom, ni visage, ni projet dans la vie. Il n'a pas non plus de grandes mains, ni de grosse... voiture. Il ne joue pas d'un instrument, ne s'occupe pas de chatons en détresse, rien. Il n'a pas d'existence physique, et je ne peux pas lui en vouloir d'avoir aujourd'hui presque autant de chance que moi.

J'ai cette impression de l'avoir aimée aussi fort que possible aussi longtemps que possible. Et je suis un connard pour ça. Je l'ai mal aimée. Au lieu de l'aimer fort longtemps, j'aurais mieux fait de l'aimer mieux pendant le temps imparti. M'enfin c'est fait. Et maintenant qu'elle est partie, probablement pour toujours, ça n'a plus d'importance. 

Ah oui, d'ailleurs, faut que je vous parle de mon dossier Derp. 

Mon dossier Derp, je l'ai, je pense, depuis 2007. Ou 2006, je ne sais plus. Quelle honte... bref. C'est "une carte de la souffrance". Dedans, tous les mp3s qui me servent à me ruiner le moral en quelques minutes. Avant, le dossier s'appelait plus judicieusement "Torture", mais je me suis dit qu'à force j'allais me faire griller. J'ai qualifié ça de "carte" parce que certains morceaux sont là pour délimiter un cadre, un peu comme si on donnait un "paysage musical", et les autres, plus personnels, font référence à des moments bien précis, bien piquants. La plupart du temps, je zappe, pour aller directement à ceux là. C'est fou le résultat qu'on peut obtenir. Ce qui me fait marrer, alors, c'est qu'en partant à 8h55 pour arriver à 9h15, j'en arrive à ne plus en avoir rien à foutre de rien vers 9h03. Autant dire que l'autre, avec ses extensions de garantie, il peut aller se rhabiller.

Tout ça, je vous le dis parce que c'est sans importance. Maintenant.

La liberté, vous savez ce que c'est? C'est juste un putain de mot. Comme "absolu" tout à l'heure. Est-ce que la liberté, c'est déclarer que ce soir on mange des frites? Ou aller au bord de la mer? Ou regarder la TV? Perso, vous l'aurez compris, je ne pense pas. Et comme je suis un chic type, je vais essayer de partager avec vous mon ressenti. 

Ma Twingo, et Dieu sait que je suis vilain avec (mais un jour, je vais payer, dans un sens ou dans un autre), est confortable. Les sièges sont doux et fermes, et je ne cache que ma voiture est, depuis plusieurs mois maintenant, l'endroit où je préfère être assis. Bon là, elle sent le chien mouillé, je ne sais pas pourquoi, mais quand même, elle est sacrément confortable.

Il y a plusieurs années, j'ai dit à ma mère que je ne voulais pas acheter une poubelle (à l'époque, je n'avais pas de voiture) parce que je pensais rouler beaucoup avec. Puis j'ai prouvé que j'avais eu tort, et là, depuis que je suis à Brest mais c'est encore plus vrai depuis que je fais de la photo, je suis en train de prouver que j'avais raison. C'est simple, je prends la voiture sans savoir où je vais. J'ai de l'argent, j'ai de l'essence. Je roule. J'écoute de la musique. Je regarde à gauche, je regarde à droite. Je roule. 

Et donc, pour en revenir à la liberté, voilà ce qui m'a touché. Un jour, j'étais en route pour la belle banlieue parisienne que j'aime tant. Ayant déjà quelques centaines de kilomètres dans les roues, je me suis posé sur une aire d'autoroute pour soulager ma vessie et acheter un sandwich. Le casse-croute en main, je suis me suis assis dans la voiture, et j'ai laissé la portière ouverte. Le soleil venait réchauffer mes joues carressées par le vent frais. Je machouillais, la tête vide. Au loin, quelques voix de vacanciers, et, de l'autre côté, le bruit des voitures sur l'autoroute. A cet instant très, très court, j'ai senti la liberté. 

Je n'étais plus loin, je n'étais plus proche. J'étais nulle part. Je n'avais plus de chat à nourir, plus de loyer à payer, plus de meuble, plus de boulot à la con de sa putain de race (oula, je m'emporte), je n'étais plus inutilement triste depuis des mois par ma faute, je n'allais plus en banlieue pour (n')y voir (qu')une partie de ma famille. Plus rien, plus jamais. Parfaitement libre.

Et puis la vie, bienveillante, a repris son cours.

Du coup, faisant le lien avec tout ce qui précède, sachez que je suis sorti prendre des photos. Mais je suis juste descendu en bas de chez moi. J'ai fait des trucs sympas, et des trucs nuls. Sauf que ce qui était marrant, dans cette histoire c'est qu'une vieille folle (elle est aussi vieille que folle, et je ne dis pas ça pour m'acharner. Elle vit seule, a vraiment une sale gueule, et passe son temps à gueuler sur son chien et à critiquer tout ce qu'elle voit) était à son balcon et pestait parce que je prenais photos des arbres en fleurs. Mais bon, il faisait beau, et doux, et ensuite le livreur de sushis est arrivé. C'est la troisième fois, ce week-end, que je mange des sushis. J'abuse, mais je m'en tape. Je me suis rendu compte qu'on pouvait passer commande par internet (moins d'interaction sociale) et payer en tickets restau, et j'avais reçu, vendredi soir, un code promotionnel par sms alors que j'avais faim. Bravo. De fait, je me suis libéré de 75€ de tickets restau datant du mois dernier. Je ne m'en sers pas, sinon. Bref. J'ai bon espoir, avec tout le riz que j'ai bouffé récemment, que l'incompréhensible douleur que j'ai en bas du ventre finisse par disparaitre. Si ça se trouve, c'est ce boulot de malheur qui a fini par me filer un cancer. Du coup, je me suis dit dans ces conditions, quitte à mourir, autant que je le fasse en mangeant un truc bon (au goût). Je suis allé au MacGros ce soir, et je me suis fait plaisir (mais raisonnablement, en quantité). En rentrant, j'ai grillé un feu. A 21h, dans cette zone, il n'y a personne. Mais le feu est quand même rouge. Et je suis quand même discipliné. Mais je suis un crétin, il n'y a personne. J'ai attendu que le feu passe au vert, et suis arrivé à un autre feu. Je voulais manger, et je voulais ne plus être discipliné et con comme une table. Le tram, dont la trajectoire était parfaitement parallèle à la mienne, arrivait derrière moi. J'ai regardé le feu, puis le tram, puis le feu, toujours rouge, puis le tram. Quand le machin sur rail est arrivé à ma hauteur, et que j'ai donc eu l'assurance qu'aucune autre voiture n'allait surgir d'où que ce soit, j'ai dit "nique ta mère" au feu. Et je suis parti. Et j'ai roulé vite, en ville, et j'ai mangé salement alors que mon cancer des intestins me menace de me priver de boulot. Hahahahaha. 

 

Ca fait pratiquement deux heures que j'écris. Je n'ai aucune idée de ce que ça donne et je ne compte pas me relire. Sachez juste, si vous devez retenir quelque chose, que je vais bien. Même si on ne dirait pas. 

Prière de ne pas commenter mes écrits. D'avance merci. Bisous.

Partager cet article
Repost0
Mik
8 avril 2015 3 08 /04 /avril /2015 17:21

Mon inestimable Prosper,

 

Dans quelques jours, tu vas quitter cette ville, et s'en ira avec toi ma principale raison de rester ici. Depuis presque trois ans maintenant, je redoute cet instant. C'est vrai, je suis restée par orgueil et par contrainte financière, mais, et je ne m'en suis jamais caché, je suis surtout restée pour être là pour toi en cas de besoin. Mais peu importe.

 

Comme tu as pu t'en apercevoir, j'ai fait mon possible pour rester discrète et silencieuse, même s'il est bien sûr toujours possible de m'entendre me plaindre en tendant l'oreille. Mais là, vois-tu, j'ai bien peur que nos vies respectives, et leurs changements, ne nous séparent pour de bon. Cette lettre n'ayant pour autre but que celui de te dire ce que j'ai sur le coeur, sache que la perspective d'être totalement coupée de toi me fait particulièrement souffrir.

 

Je suis désolée de t'infliger une telle lecture, mais je te livre ici une partie des réflexions que j'ai pu avoir au cours de ces derniers mois.

 

Je ne sais pas où vont les regrets quand on meurt, mais j'aimerais autant que possible me libérer de tout ce que je garde enfoui quitte à empoisonner mon quotidien. Et puis, j'ai bon espoir, compte tenu des horreurs qu'on peut découvrir tous les jours dans le monde, que tu te remettes rapidement de toutes ces bêtises.

 

Je n'ai pas le niveau littéraire requis pour exprimer convenablement le bonheur que j'ai ressenti pendant ces années à tes côtés, aussi je ne m'étalerai pas davantage. Tous les jours j'ai eu une pensée pour toi, et encore aujourd'hui je suis immensément triste que tout soit fini. Néanmoins, et je dis ça sincèrement, penser que tu es plus heureux depuis ton départ me rend heureuse en retour. Je t'imagine rire, voire sourire, jouer du triangle, faire un banana-split... Et ça me va.

 

Tout ce que je souhaite avant que tu ne disparaisses, c'est faire ce que je n'ai pas osé te demander plus tôt pour ne pas perturber ta vie: te serrer dans mes bras une dernière fois. Te laisser partir correctement.

 

Rien ne t'oblige à céder à mon égoïsme, évidemment. Je n'ai ni gardé ni nourri de sentiment négatif à ton égard, et ce n'est pas cet éventuel refus qui y changerait quoi que ce soit. Je tiens à toi d'une manière probablement inconditionnelle, et c'est tout ce qui restera.

 

En espérant ne pas avoir abusé de ton temps, je t'adresse, mon très estimé Prosper, mes sentiments les meilleurs.

 

Ta dévouée et redevable Constance.

Partager cet article
Repost0
Mik
8 avril 2015 3 08 /04 /avril /2015 17:08

(Dimanche 5 avril 2015)

 

Le gars à côté de moi dans la voiture "cherche ses clopes". En réalité, il cherche un paquet de tabac contenant encore de quoi se constituer une cigarette.

Il me demande si je fume; je réponds naturellement que non, puis me rends compte que ce n'est pas vrai. Alors je me questionne: à partir de combien de cigarettes suis-je officiellement un fumeur? Peu importe, vraiment.

Je le regarde s'agiter et contrôler plusieurs fois les même endroits. Finalement, il se décide à utiliser les restes des autres paquets. Dans sa voiture, il y a une odeur étrange, pas désagréable, mais que je n'explique pas, alors pendant qu'il roule, je cherche. Il termine de manipuler le petit tube en papier, et s'empare d'une boite de Tic-tac à la menthe. C'était ça, l'odeur. Il en prend un, ne m'en propose pas, et range la boite. Tout de suite après, il allume sa clope.

Le crâne dégarni, les ongles sales et les doigts jaunis, il ne fait franchement pas rêver. Pourtant, tout le monde s'accorde à dire que c'est un gars très gentil et très compétent. Comme quoi, l'apparence, au final...

Je touche ma barbe. Un jour, quand mon cerveau comprendra que je ne suis pas immortel, j'arrêterai de me raser. 

M'enfin, je ne suis pas là pour parler de ça. 

 

--

 

Jour -2/-5:

Un collègue me demande comment je vais. Involontairement, je reste muet quelques secondes. Puis, je réponds: "je me rends compte que plus le temps passe, plus je m'approche du moment où je vais me casser d'ici, donc ça va". J'étais content de ma phrase, et surpris de ma formulation. Sauf que sur le coup, je n'ai pas pesé la portée de ce que je venais de dire.

Le soir, petit saut au Macdo, parce que fuck.

 

Jour -1/-4:

Rien de spécial.

Le soir, petit saut au Quick, parce que fuck, tiens.

 

Jour 0/-3:

La chatte me réveille à 7h30. Habituellement, elle me sollicite plus tôt. Bizarre. Je me lève et vais lui donner à manger. Puis je m'installe devant le PC et reprends mon abrutissement quotidien. Au détour d'un site, je m'informe du changement d'heure. Ceci expliquant pourquoi le chat avait tant de retard, je prends immédiatement conscience que je viens de faire un saut d'une heure en avant vers "le moment". 

Le soir, petit saut à Domino's, parce que fuck, vraiment.

 

Jour 1/-2:

La pizza 4 fromages de 9h40 est très bonne. Je suis un cas désespéré.

Je dois faire quelque chose. Vraiment. 

...

La poussière et la crasse autour de moi prolifèrent depuis longtemps. Je ne m'en inquiète même plus. Mais là, je dois agir. Changer d'aspirateur. Je mets l'ancien dans le coffre de la voiture, sa vie est terminée.

 

Jour 2/-1:

Je viens d'acheter un nouvel aspirateur, et j'y ai mis le prix. Mais, profitant d'un bon d'achat et de ma réduction personnelle, je me suis équipé convenablement sans trop me ruiner. 

J'ai aussi acheté une clé usb en forme de Légo. Je n'en ai absoluement pas besoin, mais quelque chose quelque part sait déjà ce que je vais en faire.

Je branche l'aspi. Je passe l'aspi. Un aspirateur qui aspire vraiment, ça change une vie. Je vois ainsi disparaitre des mois de néligence, non sans un certain plaisir. 

L'appart est propre. Il est prêt.

 

Jour 3/0:

- 11h5x:

Je refais encore une fois le tour de l'appartement. C'est à peu près nickel et rangé. Mais intérieurement, je ne suis pas prêt. Je ne suis (toujours) pas attentif. 

- 12h3x:

Comme d'habitude, je suis maladroit. Ou bien j'ai l'impression de l'être. Nan, nan, je le suis. 

- 13h1x:

Je ris, encore. Je regarde, j'écoute. Purée... Quand est-ce que c'était, la dernière fois où j'ai ri comme ça, "pour de vrai"? Je crains l'apparition d'une larme, alors je me concentre. Je dois me faire taire, je dois m'immobiliser. Encore un peu. Je ne regarde pas l'heure. 

- 13h58:

(Presque comme imaginé): "A bientôt..."

(- A bientôt, oui...")

- Bon courage..."

Est-ce que tous ces mots ont été prévus? Répétés? Mesurés?

Grincement de charnières, claquement de porte. Fin.

- 13h59:

Je m'enfonce dans le canapé et laisse ma tête rouler en arrière. Mon regard se perd dans le blanc crème du plafond. Mon corps se libère, lentement. Très doucement, il sert les dents et les poings, et ferme les yeux. Je crois entendre les battements de mon coeur faire écho dans la pièce vide et silencieuse. A l'intérieur, quelque chose me tord, me brûle. Je retiens tout, tremblant. Mais c'en est trop pour un seul crétin; les larmes ne peuvent plus être contenues. Maintenant qu'il est trop tard, mon pauvre corps impuissant se résout à pleurer. Encore.

 

--

 

Mais est-ce vraiment la fin?

"Si tout devait finir ce soir"...

Si tout devait finir ce soir, serais-je encore là, à vous raconter des conneries? 

Non, probablement pas.

 

--

 

La créature monstrueuse raconte:

"Depuis des années, je suis assise dans l'obscurité, en tailleur. Dans le creux de mes mains, une petite lueur. Je la contemple inlassablement. Voutée, penchée au dessus d'elle, je la protège. Elle est fragile, elle est précieuse.

Tous les jours, je grignote un infime morceau d'une petite chips de passé. Sa saveur est tout simplement incomparable.

Le temps passe. Pas grand chose ne m'atteint. J'envoie ma marinonette récolter de l'argent. Je la fais sourire, je la fais manger. Le soir, je la couche. Elle est abimée, elle me fait de la peine. Mais c'est comme ça.

Un jour, pourtant, ça a été différent."

 

--

 

Un voyant de la voiture s'est allumé. Comme je suis qui je suis, je l'ignore. 

Un jour, je serai rattrapé. 

Je note ça, pour le jour où ça arrivera.

Pour l'instant, c'est l'heure de fumer.

Partager cet article
Repost0
Mik
8 avril 2015 3 08 /04 /avril /2015 16:51

(Mercredi 25 mars 2015)

 

"Horloge interne et conscience."

Je me suis couché à 21h30 pour fuir l'ennui. Réveillé à 2h30, en sursaut. Raison: j'ai eu peur d'avoir perdu mon badge.

A Boulanger, j'ai obtenu, plus ou moins dans l'ordre: des entretiens, un cdd, des avenants, un cdi, des chemises, un 35h, et, enfin, un badge pour désactiver les alarmes. Sauf que ce badge, je ne pouvais le fixer à rien du tout (faut pas tout demander le même jour, quand même). Et puis bon, j'avais fait des trucs et des machins, le badge toujours en main, et j'étais parti en retard. Mon cerveau, qui range la nuit le bordel de la journée, m'avait prévenu: "j'ai pas le souvenir de t'avoir vu mettre le badge dans le casier". C'était pourtant un geste habituel, de remettre mes affaires dans mon casier, avant de partir. J'étais donc resté éveillé, l'angoisse d'avoir perdu le badge dès le premier jour, alors même que les alarmes venaient d'être changées, trop tenace pour me laisser retourner dormir.

Petit à petit, cafés après cafés, heures après heures, j'avais réussi à me convaincre que ce n'était pas si grave, et que j'allais assumer les conséquences de mon inattention. Je me suis donc préparé à partir. En retournant ma chemise pour l'enfiler (flemme d'enlever et remettre les boutons), j'entends un petit clic métallique sur le sol. Un anneau argenté avec une petite poche de faux cuir. Le badge était resté dans ma poche. Je ne l'avais pas rangé dans le casier. Et mon cerveau le savait. 

 

"Avec le temps."

Alors forcément, à cet instant, je me suis mis à rigoler. J'ai accroché le badge à un tour de cou que j'avais justement prévu à cet effet, quelques semaines plus tôt (comme quoi, hein).

Ca fait des années que je trimballe, dans un sac lui même stocké dans un carton, ce tour de cou. Il m'a été donné par un ami qui travaille pour l'un des plus grands fournisseurs de processeurs graphiques. J'aime pas jeter, alors je l'avais gardé sans savoir si ça allait me servir.

En quelques jours, et là quelques heures, j'étais passé d'un vendeur médiocre et transparent à un vendeur normal et unique. Subtilement décoré de noir et de vert, j'affirmais davantage le côté joueur qui m'avait valu les précédentes promotions. Ca ne va pas durer, puisqu'à Boulanger il faut arborer les couleurs de la boite. Or comme personne n'a été foutu de me trouver de quoi attacher mon badge, ça va faire grincer leur dents et bouger leur culs.

 

"Absolu (1)."

Avant de me donner de quoi réparer ma très grande faute (le tour de cou), ils vont me gronder. Peut être qu'à cet instant j'arriverai à penser à autre chose.

Peut être que je penserai à ce que je mangerai le soir. Ou à cet avion qui s'est crashé, ne laissant aucun survivant. 

L'avion, c'est plus grave que le badge. Mais c'est moins grave que l'avion dans lequel j'aurais pu connaitre une personne. Et, du coup, ça, c'est moins grave que l'avion dans lequel j'aurais pu connaitre deux personnes. 

Ainsi, pendant qu'ils m'expliqueront qu'à Boulanger faut porter du Boulanger, je pourrai compter les morts. 

Ou pas, immonde égoïste que je suis.

 

"Absolu (2)."

L'avion s'est crashé, et a fait plus d'une centaine de morts.

De l'Information.

Des gens, quelque part, pleurent les défunts. Moi, pendant ce temps, j'arpente l'allée centrale du magasin atrocement désert dans lequel je travaille. Et je pense, aussi.

Où vont les regrets, quand on meurt?

Mon grand-père est mort il y a quelques semaines. Avait-il des regrets? On ne le saura probablement jamais. Ma mamie, enfermée depuis des années dans son corps et dans un établissement spécialisé, a certainement des regrets, aussi. On ne saura probablement jamais.

Ma grand-mère, elle doit en avoir, des regrets. J'en sais rien.

 

"Art de vivre."

En tout cas, regrets ou pas, la vie continue. Et l'histoire montre que, peu importe sa forme, elle va perdurer.

Ainsi, que je me fasse chier au travail ou que je fasse des photos, que je mange de la laitue ou de la pizza, que je m'isole dans une souffrance inutile ou que je prenne mon courage à deux mains, le resultat sera le même. 

 

Peut être, alors, que tout ça, ce ne sont rien que des mots.

Partager cet article
Repost0
Mik
8 avril 2015 3 08 /04 /avril /2015 16:37

(Jeudi 19 mars 2015)

 

Ma chère Sidonie, 

 

Je n'ai aucun espoir pour moi.

 

Je porte le hamburger à ma bouche, et plante mes dents dans le pain mou, puis dans la lamelle de viande grise qu'on a vendu comme étant un steak. Un excès de cette étrange sauce orange un peu sucrée dégouline hors du sandwich. Mon coeur palpite, je sens le gras de mes cuisses célébrer l'arrivée des renforts.

Ca fait des mois que mon corps me supplie tous les jours d'arrêter.

Quelques minutes auparavant, vautrée n'importe comment sur le canapé moche et inconfortable, j'étais encore un peu à son écoute. Pourtant, dans un élan en parfaite opposition, je me suis levée pour aller acheter une merde comestible. Et de la merde, on sait que c'en est. Mais "tant pis".

 

...

 

Parfois, je me laisse faire. Je laisse une idée se planter quelque part. Je n'y touche pas tout de suite: je sais très bien ce que je vais en faire sinon. Je fais autre chose, j'attends.

Un peu comme du lierre, elle pousse et grimpe, s'accrochant à ce qu'elle peut. Alors elle arrive devant mes yeux, et c'est là que ça commence à dérailler.

Je tourne autour, je la regarde. Son parfum n'est pas désagréable, c'est même souvent l'inverse. Mais je suis tordue, tu sais bien. Je me dis que l'aider à pousser, ou même la laisser grandir, ne changera rien, à rien. Ou pas grand chose, à pas grand chose. Alors autant laisser tomber. 

Et ça, laisser tomber, je sais bien faire. Mais pas pour tout.

 

Chère Sidonie, je n'ai aucun espoir pour moi. 

 

Mes yeux se perdent dans le vide.

Qu'est-ce que ça sentait déjà?

Je me souviens de l'endroit, de la pièce quasiment vide, des cartons de pizza par terre, de la grosse bouteille de Coca, et de la console branchée sur la petite télé. En rassemblant les morceaux du puzzle, le souvenir d'une odeur refait surface.

Mon regard revient au mur blanc devant moi. Mes yeux sont mouillés.

Vois-tu, tous les jours je me rappelle que le temps n'efface pas tout.

 

En plein milieu de nulle part, vraiment, alors que je suis vaguement occupée, un souvenir surgit subitement. Alors que tout est gris et fade, mon esprit s'illumine. Comme un feu d'artifice inattendu, dans un ciel continuellement sombre. Coloré, brillant, superbe. Un crépitement joyeux. Quelques secondes après, plus rien. La réalité. Une sourire triste se dessine discrètement sur mon visage.

 

Parfois, j'ai oublié, c'est vrai. Pas complètement, pas longtemps, mais c'est arrivé. C'est souvent là que, pour le meilleur et pour le pire, je reçois, involontairement ou pas, ma piqure de rappel.

Etait-ce sa bouille farfelue? La beauté de son sourire? Ses grands yeux vifs et espiègles? Le son de sa voix? Le choix de ses mots? Tout?

Qu'est-ce que ça peut faire... Au final, mon bien être venait valider ce qui m'apparaissait comme une évidence. Je ne sais pas si ce que je dis à un sens... 

 

...

 

J'entends le tic-tac de l'horloge. Je l'écoute. C'est son but, à cette horloge. Faire tic-tac. Pour que j'entende les secondes se succéder. Pour que je prenne conscience du temps qui passe. Mais non, je suis toujours à côté de la plaque.

 

Seconde après seconde, on s'en rapproche. J'ai le coeur serré, un noeud dans le ventre. Depuis des mois, des années maintenant, j'ai peur. Peur de cet instant. Le départ. Encore.

Ce moment arrive, lentement mais sûrement. Le moment où, après l'avoir une dernière fois regardé sourire et écouté rire, m'être abreuvé une dernière fois de ses paroles, on va se dire maladroitement "à je ne sais pas quand". S'en suivra un claquement de porte. C'en sera fini. Encore.

 

Sidonie, je n'ai absolument aucun espoir pour moi, mais j'en ai pour toi.

 

J'ai toujours été terrifiée et égoïste, et involontairement, j'ai fait beaucoup de mal aux personnes autour de moi; toi la première. Si c'était possible, j'effacerais de ta mémoire jusqu'à mon existence. Mais malheureusement, ce n'est pas le cas. Tout ce que j'espère alors, c'est qu'un jour tu me pardonneras.

 

Ton irrécupérable soeur, Constance.

Partager cet article
Repost0
Mik
8 avril 2015 3 08 /04 /avril /2015 16:36

Je vais publier.

Partager cet article
Repost0
28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 07:24

Je le jure, avant, j'étais innocent. Maintenant que j'ai assisté à la formation et participé aux sketchs forcés, je suis un initié.

 

Tapis dans un rayon d'accessoires, j'attends. C'est samedi, je n'ai que l'embarras du choix. Néanmoins je dois faire vite, je ne suis pas le seul à avoir faim.

 

Soudain, une caricature de famille, probablement ma proie préférée, apparait devant moi. Sans perdre une seconde, je noue délicatement la grande serviette blanche autour de mon cou, prépare mes couverts en argent, et sors de ma cachette, souriant. Mon "bonjour" éclatant masque parfaitement le petit rire fourbe à l'intérieur.

 

Le père, aux sourcils broussailleux, n'est visiblement pas enchanté par cet après-midi à faire les magasins. Il n'est pas davantage inquiété par le sort de ses proches, et me salue avant de se mettre à errer sans but dans le rayon.

Les enfants, pourtant concernés par l'achat du jour, sont plus intéressés par la couleur de l'ordinateur que par l'usage qu'ils pourraient en faire, et se séparent pour chercher celui qui aura la plus grosse touche "Entrée".

La mère, enfin, cette petite dame aux cheveux courts, un peu dodue, transpire la volonté de bien faire. Faisant à peine la distinction entre une tablette et un lave-linge, elle acquiesce à tout ce que je raconte. Malgré ses grosses lunettes, je distingue son regard empli de confiance.

Je salive.

 

J'ai toujours été plus ou moins bon élève. Ce que je n'obtenais pas par l'effort et la volonté, je l'avais par la chance et la facilité. C'est d'ailleurs très exactement pour ça qu'aujourd'hui je me retrouve vendeur (...), célibataire (...), dans une ville moche. Mais bref.

On m'avait bourré le crâne avec une attitude à avoir, des phrases à sortir selon les situations, et malgré mon absence totale de conviction, j'avais su en adapter une bonne partie sans trop me fouler. Bien sûr, j'étais encore loin des virtuoses de l'arnaque évoluant autour de moi, capables de déformer la réalité sans jamais éveiller les soupçons des clients, mais j'avais un potentiel certain.

 

Quelques minutes après avoir sélectionné le PC, je me suis assis au bureau avec la femme bienveillante, qui continuait inlassablement de hocher la tête. Comme je l'avais imaginé un peu plus tôt, sa chair était tendre. Mes dents de jeune vendeur se sont plantées dans sa gorge sans rencontrer la moindre résistance. C'était facile, c'était délicieux.

Après m'avoir remercié, la famille est repartie avec un ordinateur bariolé et une protection complète pendant plusieurs années.

 

Victorieux, je suis retourné me cacher en attendant qu'un petit vieux, lent et crédule, se présente sans défense devant les portables...

Partager cet article
Repost0
22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 02:42

Je publie. Techniquement, ce sera tout à l'heure. Mais je vais publier. Et tant pis. On ne me lit pas.Et puis aimer n'est pas un crime.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : My Last Days by Mi[k]santhrope
  • : 'Malgré mon aversion particulière pour les Blogs, mon état ne me permet pas de me replonger dans la création d'un site. C'est pourquoi je vais 'profiter' du temps qu'il me reste pour utiliser ce mode de communication pratique.' Ca, c'était il y a bien longtemps... Maintenant ce blog me sert de défouloire, même si je m'y censure!
  • Contact

Recherche