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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 09:07

Finalement, je suis pas allé chez le coiffeur. J'ai pris la voiture, j'ai fait un tour et un détour en ville, j'ai pas trouvé où me garer, j'ai dit "fuck" et je suis rentré faire autre chose. Du coup je continue de me promener avec un casque de moto en guise de coiffure.

J'ai appelé le véto. Pas de place, ni aujourd'hui, ni demain. Je sais même pas pourquoi je les paye. Ho bref, je vais en appeler un (d') autre(s).

Suis allé sur ameli.fr, vu que j'ai toujours pas donné ma feuille de soin blablabla. Le site est momentanément indisponible. Nan mais... Dites-le si vous voulez me faire chier, ça ira plus vite.

Sur ce, je retourne râler en jetant de la paperasse.

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 10:41

Il est 10h40. Je vais essayer (parce que ça me gave) d'aller chez le coiffeur. Ensuite je me tondrai. Cet aprem, je vais vendre la théière qui trainait dans mes placards depuis des années.

Victoire qui ne paiera même pas ma souffrance capillaire, mais victoire quand même.

 

Merde, putain. Merde.

 

Merde.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 10:33

Et un jour, Virginie n'est pas venue travailler. Elle avait rendu sa tenue d'hôtesse de caisse. Deux fois, elle m'avait adressé la parole. Soit elle me trouvait très laid, soit pas. Toujours est-il qu'elle m'avait parlé. Pour ne rien dire. Et voilà.

 

Le petit chapelet de saucisses:

J'ai dit que j'allais être absent quelques temps, sans préciser la durée. Je ne voulais entendre, ni d'elle, ni des autres, ni les incessantes plaintes, ni les débordements de tristesse, ni les éclats de joie. Rien. Qu'on me fiche la paix, ad vitam nauseam.

Ainsi.

Comme j'étais seul et tranquille ce matin, je suis allé au marché. J'ai savouré du regard et surtout du nez l'ensemble des produits proposés. Des fruits et légumes colorés et frais, du fromage comme s'il en pleuvait, de la viande à ne plus savoir qu'en faire... Un régal. Subjugué par toute cette authenticité, je suis allé, sans la moindre hésitation, au Burger King. J'ai commandé, j'ai payé, j'ai fait la queue. 

Tiens. Je connais ce visage.

Virginie.

Je scrute l'écran, puis la fille qui prépare les commandes, puis l'écran, puis la fille.

Commande 42. J'avance. Evidemment, elle me reconnait. Enfin, c'est ce que je crois. Elle me tend mon sac et me souhaite un bon appétit avec un assez large sourire. Elle a dû me reconnaitre. Bon, soit. 

Je me suis régalé; c'était cher mais ça valait le coup.

Digestion,

Je regarde The Office et/ou Breaking Bad en machant bêtement un chewing-gum. Puis je joue à LoL, seul. Les gens sont définitivement atrocement cons, comme des putain de tables.

Je regarde dehors. Rien. Percevant une perle d'ennui, je me rends à Gifi, parce que quelqu'un, quelque part, a enfin compris que les magasins devaient être ouverts le dimanche. Et faut pas croire, il y avait du monde, alors qu'il faisait beau. 

J'achète un cadre photo et un plateau. Aucun des deux ne me donne pleine satisfaction, mais c'est comme ça.

Je rentre. Je range un peu. Je retourne glander sur le PC. Mais pas longtemps. Le soleil se couche. 

J'ai pas faim, je me casse. J'essaie tant bien que mal de rouler vite, mais c'est compliqué quand les gens devant décident que finalement, la vitesse maximum autorisée sera 45 et pas 70. Je meurs. Je meurs.

J'arrive au bord de la mer. Je fais quelques pas. Il fait froid, mais je suis couvert. Je regarde devant: de l'eau, et quelques lumières. Je regarde au dessus: du ciel, et quelques lumières. J'écoute: bruit d'eau, vent.

Je ne sais pas à quelle sauce je vais être mangé au boulot. Un jour, quand mes testicules ne seront plus cachées par le gras de mes cuisses (et je vous emmerde), j'arriverai avec le sourire, et je dirai un truc du genre: "bande de connards nazis, allez bien vous faire foutre avec vos objectifs de merde!". Et j'accompagnerai ça d'un sublime doigt d'honneur. 

Du coup, je regarde l'heure, là tout de suite: va falloir que j'aille travailler. Hahaha, quelle belle époque.

 

Je viens de recevoir un sms d'un numéro inconnu: "Je suis vraiment désolée car je tiens vraiment a faire de tatouage je vous laisse car je suis sur le départ j attends de vos nouvelles et je vous en donne quand je serai rentré". Du coup, j'ai ri, et j'ai répondu: "D'accord. Prends soin de toi."

 

Virginie ne travaillait donc plus à Super U depuis quasiment un an, je pense, et même si je trouvais qu'elle avait un jolie bouille, ce n'était pas franchement grave. C'était d'autant moins grave que Manon, qui effectuait en plus le beau métier d'ELS, était franchement canon. 

M'enfin, quelle importance ça peut bien avoir? C'est pas comme si j'allais aller lui parler. Même si c'était le cas, il faudrait, pour que ce soit un minimum intéressant, qu'elle soit célibataire, qu'elle soit incroyablement intéressante, et, enfin, que je sois un homme, un vrai. 

 

Oh bref.

 

Je pense, mais je peux me tromper, que personne ne se rend compte d'à quel point elle me manque. J'en entends parler, autour de moi (et malgré moi, évidemment), de mariage, de salaire, d'enfants, de maison, de vacances. Moi, elles me manquent, c'est tout. Le soir je rentre pour dormir; le matin je me lève pour donner à manger au chat et aller travailler. Quelle exaltation.

Quand je me casserai d'ici, ce qui finira par arriver d'une façon ou d'une autre, je ne vais regretter qu'une chose (outre la mer et l'odeur qui va avec): le vent, jouant de temps en temps avec mes cheveux. 

Là il faudrait que je fasse un champoing et que je me rase. Bah ils iront se faire foutre d'abord. 

Ma barbe et ma chevelure indomptées (je plaisante, ho) me manquent. Un jour, un jour.

Un jour, oui, quand on m'aura dit: "Monsieur Gian, comme vous n'êtes pas allé chez le dermato comme on vous l'avait dit, vous avez un cancer et vous allez pouvoir claquer votre PEL useless as fuck et laisser pousser votre barbe".

 

Peut être que j'ai l'air d'un gosse capricieux. Certainement, même. M'enfin, il me semble que j'ai toujours essayé de faire ce qu'on attendait de moi. Du moins, l'Etat Français ne m'a jamais rien reproché, à part peut être quelques excès de vitesse avec lesquels, d'ailleurs, je n'ai rien à voir. 

Mais bon, c'est mal foutu, tout ça. Et je ne suis pas le plus à plaindre, c'est sûr.

 

Bon je n'ai plus le temps de raconter des bêtises, faut que je me prépare à partir.

Vu l'heure, il doit être sous terre, ou presque. Au moins, là, il ne souffre plus pour rien.

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 10:03

Ah, la censure. Ca faisait longtemps.

J'en ai trop dit, ces derniers temps. Je me suis (fait) rattrapé(/er), du coup.

Cette nuit j'ai rêvé de ce que je fais tous les jours. C'était aussi drôle que douloureux.

J'étais au boulot, je crois, et une responsable m'a demandé de faire un truc à la con que quelqu'un d'autre n'avait pas fait. Puis je me suis fait larguer. Ou peut être que c'est arrivé dans l'ordre inverse, mais peu importe. Ensuite, j'étais dans le métro, et là, comme je me faisais chier, j'ai pensé. Et tout m'est tombé dessus. Réveil.

Sur ce, je m'en vais.

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6 février 2015 5 06 /02 /février /2015 08:34

A 7h, la boulangerie était déjà ouverte. Air frais, rues silencieuses. Echange de papier contre viennoiseries et pièces. Petit déjeuner.

 

Le 26, je serai en formation à Nantes. Je n'ai pas hâte du tout, mais je n'ai pas pas hâte non plus. Tout dépendra de l'organisation du trajet/séjour.

 

Pour la 3ème fois, je réinstalle Windows 10. J'accepte les conditions d'utilisation blablabla.

 

Que s'est-il passé entre hier et aujourd'hui? Rien.

Du moins, rien d'inhabituel.

 

Je suis allé à la déchetterie, et j'ai mis les vêtements à donner dans le coffre de la voiture. Ca avance. Les prochains trucs à dégager sont des "meubles" dont je ne peux pas me débarrasser seul et/ou sans argent, donc j'attends. Excédé, je suis repassé à mon ancienne méthode de tri sélectif: tout à la poubelle, et j'emmerde le monde.

 

Tiens c'est marrant, je viens de me relire, et je constate que j'ai dit deux fois que je me couchais anormalement tôt, pour mon âge. C'est marrant. Peut être qu'à force j'arrive à dire des trucs sans m'en rendre compte.

 

Peu importe. A plus tard.

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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 11:35

Non parce que, voyez-vous, on va finir par croire que tout ce que j'écris est conditionné par ce qui se produit dans ma vie. Ou ne se produit pas.

Alors... oui et non.

 

A en juger par l'état de mes doigts, quelque chose me contrarie fortement. On pourrait croire que c'est de ce matin, mais pas du tout. Ca fait bientôt une semaine que je tente de ne pas me digérer la moitié des mains.

Et, aujourd'hui, je n'ai pas moins envie d'aller bosser que d'habitude. Ca parait difficile, en même temps.

Je n'ai pas non plus davantage la volonté, le courage, ou peu importe son nom, de dire qui j'aime, comment, et ce que j'aimerais faire (au sens large) si j'en avais les moyens (au sens large).

 

Peut être que ça changera après le déjeuner. Ou si je retourne au petit coin. Ou si je me cogne le pied dans un meuble. Je sais pas.

 

En même temps, il y a un peu plus d'un an, je me suis réveillé avec la conviction profonde qu'il ne fallait plus jamais que je passe un instant à regretter quoi que ce soit ou à continuer de gâcher ma vie.

Bilan? J'ai 31 ans, et il m'arrive beaucoup, beaucoup trop souvent de me coucher à 20h30/21h pour ne pas crever d'ennui.

 

Oh bref, il est l'heure pour moi d'aller faire de la vente dans la joie. 

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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 11:30

L'araignée de la cuisine est morte. L'araignée de la chambre est partie (ou bien cachée). L'araignée dans les toilettes est également introuvable. Les bambous poussent. Le chat tousse.

Qui va faire s'occuper des tomates, maintenant?

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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 09:17

La lanterne est allumée. Lueur de bougie. La machine à laver se remplit. L'enceinte, connectée, joue de la musique probablement trop compressée.

Levé un peu après 3h30, j'ai bu trop de café.

Je sais qu'il y a des trucs qui ne vont pas. Et je me fais plus ou moins une raison. Mais je ne peux m'empêcher, quand même, de me demander s'il y a un truc qui cloche plus qu'un autre. Ou si c'est un ensemble.

Le chat miaule. Encore.

On m'a dit que quand il ne fallait pas toucher, il ne fallait pas toucher. Et on m'avait dit de ne pas toucher. Alors je ne touche pas. C'est pas faute de me dire que j'y toucherais bien. Mais j'ai pas le droit. Du coup je touche avec les yeux, et encore.

M'enfin merde, c'est quoi le problème? J'ai pas le droit de toucher, soit, mais pourquoi?

Je viens d'envoyer chier le chat. Si ça se trouve elle souffre, et moi je l'envoie chier. Et pendant ce temps, qui se soucie de pourquoi l'araignée fait sa toile à cet endroit de ma chambre?

Les bambous se plaisent ici, on dirait. Chance.

Il y a des sacs partout par terre depuis plusieurs jours. On ne dirait pas, mais ça avance quand même vachement bien ce rangement. Que se passera-t-il quand j'aurai fini?

C'est pas comme dans les films du tout. Ou alors je ne regarde pas les bons films. Je pourrais tout à fait imaginer une scène à la con, où je sonne à l'interphone, sous une pluie bretonne bien merdique, rabattant le col de mon grand imperméable gris ou beige. Tout ça dans le but de dévoiler mes sentiments à (peu importe qui). Ensuite on pourrait dire qu'elle descendrait, convaincue par mon blablabla d'homme très amoureux.

Sauf que non. Dans ce film, il pleut. Et c'est tout. Personne ne va sonner à l'interphone parce qu'on a dit qu'il ne fallait pas sonner à l'interphone. Qui a dit ça? Quand? Je ne sais pas, je ne sais plus. Mais c'est comme ça. Et tout est plus facile comme ça.

Je me suis réveillé très tôt parce que je devais faire un truc tôt ce matin, et, surtout, parce que j'ai rêvé de l'entretien d'hier. Les... heu... appelons les "des menaces", pour ne pas tourner autour du pot inutilement, n'ont pas échappé au vendeur incompétent que je suis. Mais bon, mon porte-feuille m'a clairement fait savoir qu'un 35h ne se refusait pas.

Je n'ai plus qu'à aller m'acheter un déguisement de vampire. Quelle joie, quel plaisir. Enchantement.

Franchement... Le choix. Je suis désolé, mais je ne suis (toujours) pas d'accord avec les personnes qui pensent qu'on a le choix. Je fais pas le choix de me réveiller à 3h30. Je fais pas le choix d'aller quatre fois aux chiottes parce que mon estomac est contrarié. Et ça, c'est rien du tout, je râle pas, là.

L'autre fois, je suis allé à la CPAM, pour mettre à jour ma carte vitale. Et pour déposer une feuille de soin. J'ai mis la carte. La borne a procédé à la mise à jour. Après, j'ai rien compris. Ca m'a indiqué un numéro de centre, ou quelque chose dans le genre. Et ça m'a demandé un code. Que j'ignorais. J'ai eu le choix d'en changer, soit en recevant un courrier sous 10 jours, soit en allant au guichet. J'ai fait le choix de me casser. Fuck it. Je me ferai rembourser ces 32€ plus tard.

L'araignée qui se promène au plafond de ma chambre aurait dû mourir un milliard de fois, déjà. J'ai décidé de la laisser vivre, parce qu'après tout, à part me faire un peu peur, elle n'est pas méchante. Et puis je la comprends, mon appartement est quand même plus confortable que les volets en plastique dehors. Peut être même qu'elle apprécie la musique provenant de l'enceinte. Ou l'odeur de la lessive. Est-ce que quelqu'un s'est déjà posé la question? Et les bambous, ils aiment la musique?

Ce matin, je n'ai pas mangé chez moi. Ce midi, je ne mange pas chez moi. Je mange chez des fille. (Censure). Mais il y a un truc qui cloche. Ou, très probablement, plusieurs. Peut être que l'araignée sait.

Faut que j'aille étendre le linge, m'acheter du pain et une conduite.

Nan mais bon, je chouinouille, mais c'est surtout pour la forme. En vrai, je sais très bien que le problème vient de moi, et pas des autres. J'ai juste pas de solution, là. C'est pas grave, c'est pas comme si, à 31 ans, alors que je ne manque de rien, il m'arrive de tellement me faire chier que je me couche à 20h30. Vraiment, rien d'anormal. On va dire que c'est un choix.

Oh bref. J'y vais.

Qui veut du café froid?

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 20:14

Hahahahahahhahahahahahahahahahhahahha.

J'avais raison.

Hahahahhahahahahahahhaahhahahahahahha.

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 09:18

Les lasagnes sont au four. La vaisselle est faite. Les fenêtres sont ouvertes. Le café dans ma tasse est tiède.

Aujourd'hui, probablement ce matin vu que ce sera très calme, je vais "faire le point" avec mon supérieur. Je ne sais pas trop à quoi je dois m'attendre. J'ai peur de me faire engueuler parce que je ne vends rien, mais ce serait étonnant que ça n'arrive que maintenant. Une autre éventualité serait qu'on me propose un 35h, afin de motiver mon côté "bête cruelle prête à tout et n'importe quoi pour saigner le porte-feuille des clients". Ou alors on va juste me dire que c'est bien mais peut mieux faire. Ou c'est nul et doit mieux faire. Oh bref, on verra bien.

Je dois retourner au petit coin et m'habiller. Adieu.

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  • : 'Malgré mon aversion particulière pour les Blogs, mon état ne me permet pas de me replonger dans la création d'un site. C'est pourquoi je vais 'profiter' du temps qu'il me reste pour utiliser ce mode de communication pratique.' Ca, c'était il y a bien longtemps... Maintenant ce blog me sert de défouloire, même si je m'y censure!
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