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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 01:12

Ca ne faisait pas une minute que la fille me parlait que déjà je n'écoutais plus. Mickaël entendait la voix féminine, et je ne doutais pas que son cerveau allait trouver une réponse adaptée. Moi, j'étais parti.

 

C'est un peu comme si j'étais arrivé à un embranchement. D'un côté, je pouvais continuer d'entendre les bruits alentours et écouter la personne s'adressant à Mickaël; d'un autre, je pouvais baisser complètement le son et aller faire autre chose, ailleurs.

 

Je m'engage, un peu, puis m'arrête. Je regarde derrière. Déjà tant de chemin parcouru. Je jette un oeil sur l'autre voie. Comment m'en suis-je éloigné? Suis-je fou?

Je reprends la route. Mickaël, lui, enchaîne des opérations basiques.

 

J'arrive devant un article en promotion. 12 paquets de Prince au prix de 8. Je suis serré dans ce jean. En fait, non. Je suis serré dans tout ce que je mets, n'en déplaise aux personnes qui, invariablement, pensent que je suis un fil de fer. Ca fait tellement longtemps que je n'ai pas trempé un Prince dans une tasse de lait froid... Que s'était-il passé?

Bah, Mickaël s'est fait volé son vélo, a déménagé dans un endroit où ce n'était ni aussi facile ni aussi agréable d'en faire, et est passé d'un travail physique à un travail ultra merdique. Mais je m'emporte, je m'emporte.

Enfin tant pis, la mort par le chocolat et le sucre attendra.

 

Le problème, c'est que ce chemin, je le connais. A force de l'emprunter tous les jours, je le connais même parfaitement bien. Je sais où il tourne, où sont les endroits ensoleillés, où il pleut. Je sais aussi que je ne dois pas "aller là". Mais c'est trop tard, je suis en route. 

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Mik
5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 08:41

J'ai remis la PS3 dans sa boite. Petite surprise, petit pincement.

 

Hier, j'ai fait le malin; aujourd'hui, je paye. J'ai mangé comme le pire des sacs, et depuis ce matin tôt je me vide. Mais genre vraiment. Je pense que la prochaine étape c'est la descente d'organes. Foutu tabasco...

 

Bon, j'attends que le soleil soit plus haut dans le ciel, et je me casse. 

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 11:28

1- Il y a des coccinelles plein l'appart. Je ne sais pas d'où elles viennent, pourquoi elles sont là, ni même comment elles sont entrées. 

 

2- Dimanche matin, j'ai croisé un escargot. Il allait d'un point A à un point B, à allure constante. Plein de questions: est-ce qu'il sait où il va? Si oui, comment le sait-il? Pourquoi y va-t-il? 

 

3- Personne nulle part. De la batterie, de la place en mémoire, de l'essence. Pas de pluie. Du vent, du soleil. Toutes les conditions étaient favorables. Je me suis gavé. Je ne peux pas le dire autrement. Je vise, j'appuie. Je ne vise pas, j'appuie. Je tourne une molette, j'appuie. J'ai tout pris. Ga-vé. Trop, trop bon.

 

4- Alors que je me faisais chier (involontairement), juste avant d'aller me faire chier au boulot (volontairement), je me suis approché des bambous. Le premier, celui qui était le moins souffrant, est maintenant robuste. L'autre me parait encore un peu fragile. Je le tourne. Une bulle, quelque part, remonte à la surface. Je m'étonne, mais très vite je me dis que c'est parce que je l'ai touché. Mais attends... Une bulle? D'où elle vient, cette bulle? Je me baisse, je me colle presque au vase. Une bulle est là, le long du bambou. Puis elle remonte à la surface. Mes yeux retournent à l'endroit d'où elle est partie. Une bulle est réapparue. Elle remonte, une autre la remplace. Et ainsi de suite. Mon bambou respire. 

 

5. Heure de partir. Adieu.

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 11:01

Je m'étais parfaitement préparé. J'avais mangé un petit gâteau le matin de la veille, et j'avais bu de la soupe aux autres repas. Techniquement, j'étais quasiment vide.

Le réveil était réglé à 4h, 4h05 et 5h45. On ne sait jamais.

Mais en fait si, on sait, parce que quand on a un corps perturbé, on saute hors du lit sans le moindre souci à 3h30. Puis on part à 5h30, sans prendre de douche, et dans des vêtements déjà portés deux jours. Mais hey, quand on ne fait rien de ses journées, on ne peut pas franchement puer.

La bande noire avec des traits blancs défile de manière monotone. La pluie s'en mêle, c'est encore plus chiant.

Le ventre gargouille un peu. J'ai le temps de faire une pause petit coin.

Les WC sont à l'extérieur. Sur la porte, fermée, est indiqué: "si la porte est fermée à clés, c'est que les WC sont occupés". Alors j'attends. J'attends. Je regarde l'heure. J'attends. Je marche. Je mets ma capuche. Je marche. J'enlève ma capuche. Je marche. Je tape à la porte. Rien. Je mets ma capuche. Je marche. Je croise le regard de la blonde dans la station essence. Je marche. Je la vois s'enfermer dans l'arrière-boutique et j'entends la porte principale se verrouiller. La dinde a dû croire que j'allais l'agresser...

Je me résigne à aller pisser contre un arbre. Une voiture arrive. Le sexe à l'air, je contourne l'arbre pour éviter d'exhiber ma relique. Je fais mon affaire. Je repars.

Je termine de ruiner l'avance que j'ai pu avoir en partant tôt en m'enfermant, malgré moi, dans un bouchon inattendu. J'arrive finalement quelques minutes en retard, mais par chance je ne suis pas le dernier.

Arborant une magnifique pâleur cadavérique, n'ayant dans le corps qu'un vague résidu de caféine et de théine, je suis la formation avec une attention plus que variable, et ce malgré les compétences indéniables du formateur.

13h. Le restaurant. Les salauds, ils avaient tout prévu.

J'ai la chance de pouvoir m'isoler en bout de table, isolation renforcée par le nombre impair de stagiaires. Je mange, et entends d'une oreille distraite le flot de paroles de la fille à côté de moi. Les gens répondent. Je continue de ne rien dire, pensant plutôt au trajet du retour, au dodo, et au lendemain.

Fin de la formation. On me souhaite bon courage pour le trajet retour.

Je décide ne pas refaire de l'essence (on dit "faire de l'essence" ici). Je pars. Pluie. Bouchon. Route. Nuit. Sommeil. Route.

Quelque chose clignote. Je manque d'essence. La voiture indique 74km restants. Puis, juste après, 67. Puis 73. Puis 80. Tamer la voiture. Je roule, il me reste environ 40km à faire. Ca clignote encore, mais là je n'ai plus d'info. Retamer la voiture. Je m'inquiète. J'arrive à ma voiture (la mienne, pas celle de locafion). Je me demande ce que je dois faire. Pas franchement de bonne solution. Je prends le chemin le plus court et le moins compliqué vers la prochaine station essence.

Suspense, tension.

Je n'ai jamais été aussi heureux de faire le plein.

Retour dans ma voiture, retour dans ma maison.

Nuit.

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 10:59

Aller travailler, c'est déjà pas joli-joli.

Mais aller travailler, quand il fait un temps comme ça, c'est purement et simplement un crime contre l'humanité. Que quelqu'un note quelque part que je m'y oppose fortement.

Merde.

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 04:40

La publicité a été changée. Ca m'apprendra.

J'ai récupéré la Nissan Micra. Je suis mal installé. Je vais sentir les heures de route.

Note pour plus tard: ne pas changer de voiture.

Je suis claqué (pas franchement une surprise), j'ai hâte de rentrer me coucher.

Hahaha.

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 08:29

L'avantage, quand on s'obstine à vouloir prendre des photos alors qu'il pleut, c'est qu'on peut envisager de faire autre chose dans la foulée, que ça marche ou pas.

Ca n'a pas, évidemment, pas marché. Mais il est 8h30 et j'ai déjà fait mon détour obligatoire par la sécu et l'agence immobilière.

Il ne me reste plus qu'à aller faire quelques courses, récupérer la voiture de locafion, et dormir.

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 06:12

Me coucher à des heures improbables ne suffisait pas. Il fallait que je fasse mieux, que j'aille plus loin. Du coup, j'ai pris un peu tout ce qui me contrariait, et je lai utilisé pour perturber complètement mon sommeil. Un succès.

Ce matin, à 6h, alors que j'étais déjà levé depuis plusieurs heures, je me suis dit que j'allais sortir pour prendre des photos d'un panneau publicitaire (qui a été tagué, ce qui me fait beaucoup rire) et déposer ma feuille de soin à la sécu.

Mais, parce que sinon c'est vraiment pas assez amusant, la pluie s'est réinvitée. Elle a dit nan. Alors je suis sorti, j'ai roulé un peu, je me suis garé. J'ai pesté contre la pluie, j'ai attendu, puis j'ai pesté contre la voiture. Enfin, je suis rentré refaire du café.

J'irai plus tard à la sécu, et, j'imagine, encore plus tard prendre des photos de cette publicité.

Bonne matinée... Ou fin de nuit... Ou peu importe, en fait.

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 09:13

Les vétérinaires, incapables (mais c'est normal) de déterminer pourquoi mon chat a changé/change de comportement, ont plusieurs fois évoqué le stress. Par élimination, il semble que je sois la source. Franchement, je n'y crois pas. Mais peu importe.

 

J'attends, et je me tais.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 10:50

J'ai déposé le chat chez un autre vétérinaire. Mon inquiétude me fait dire que je suis l'être humain le plus immonde de tous les temps.

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  • : My Last Days by Mi[k]santhrope
  • : 'Malgré mon aversion particulière pour les Blogs, mon état ne me permet pas de me replonger dans la création d'un site. C'est pourquoi je vais 'profiter' du temps qu'il me reste pour utiliser ce mode de communication pratique.' Ca, c'était il y a bien longtemps... Maintenant ce blog me sert de défouloire, même si je m'y censure!
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