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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 17:18

Comme n'importe quel animal, il sait jusqu'où s'étend son territoire, où il ne doit pas s'aventurer. Mais là, il n'est pas qu'un simple animal sauvage et blessé.

 

Lui qui, jusqu'à présent, n'éprouvait plus rien, il sent pourtant quelque chose monter en lui.

 

Il se lève, décidé, et d'un pas bien trop volontaire, sort de la pièce dans laquelle il est en sécurité.

Il se dirige alors vers l'obscurité, le fond du couloir.

 

Devant son objectif, il est soudainement moins confiant. Il pose une main fébrile sur la poignée de l'unique porte dans l'appartement qui reste toujours fermée. Sans comprendre encore pourquoi, il actionne le mécanisme. Le pène autorise l'accès, confirmé par un léger craquement de bois associé à un grincement métallique. La pâle lueur qui traverse les rideaux s'échappe et éclaire timidement le couloir.

 

Il pénètre dans la pièce vide, et se place en son centre. Contemplant les murs tristement blancs, il tente de capter des odeurs fantomatiques, en vain. Tout ce qu'il entend, c'est le sifflement aigu du silence. Et là, un déclic. Comme délesté d'un poids, n'ayant aucune entrave, ni physique ni cérébrale, il laisse son coeur et son cerveau communiquer. Les souvenirs ressurgissent et les larmes coulent enfin à nouveau.

 

Quelques trop courtes minutes plus tard, à la fois soulagé et meurtri, il quitte ce qui était, il n'y a pas si longtemps, une chambre. Il referme la porte, refoule ses sentiments, étouffe sa mémoire et retourne s'isoler dans sa pièce.

 

Until next time.

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 16:31

Ouais je sais, je n'écris pas beaucoup en ce moment. Encore une fois, des articles sont prêts ou en cours, mais je ne peux pas me résoudre à les publier, car ils sont trop négatifs, et on ne va pas commencer l'année en crachant de l'acide, n'est-ce pas. Cependant, comme vous avez été sages (trop?), je nous offre (à vous parce que vous avez attendu, à moi parce que j'aime écrire) ces petits billets.

 

Ce matin, j'ai encore comaté au lit, jusqu'à 8h30, ce que je suis habituellement incapable de faire. Quelque chose doit se passer dans mon ventre ou dans mon cerveau, mais ça me maintient au lit beaucoup trop longtemps. Bref, toujours est-il qu'après avoir mangé mon kiwi, mes 3 clémentines et bu un lait très chocolaté, je suis allé prendre une douche (fait glorieux de la semaine), puis j'ai préparé des lasagnes que je qualifierais de 'façon pizza', puisque j'ai mélangé à la sauce bolognaise toute prête pas moins de 5 tranches de jambons, coupées en dés. Ensuite j'ai parsemé de la mozzarella, rapée par mes soins, sur la préparation, etl'ai saupoudrée d'origan. Et arrêtez de saliver, s'il vous plait. Mais bon, comme un Mik fait soit rien de sa semaine, soit tout le dimanche, j'ai également fait un gateau au yaourt aromatisé au citron.

Alors je vous vous arriver, avec vos sabots taille 52, brandissant triomphalement vos banderoles colorées, hurlant 'Hourra, il est réveillé', 'Vive le Mik de 2013', blablabla. Je vous arrête tout de suite, c'est simplement dans le but de vider mes placards que je me suis activé ce matin. Ceci étant, j'espère bien me régaler par la suite.

 

Mais bon, au départ, je voulais vous parler d'autre chose. J'en reviens donc aux objets de cet article.

 

(Hier je suis sorti pour faire quelques courses, et croyez-le ou non, je savais, je sentais que j'allais rencontrer quelqu'un.)

 

1- Inception (et j'encourage celles et ceux qui n'ont rien à faire à regarder ce film)

A cet instant, c'est le meilleur endroit au monde. Il fait chaud. C'est doux. C'est confortable. C'est rassurant. C'est flatteur. C'est enivrant. Le bien être... parfait.

Aucun doute possible, ce sont Ses bras.

Il se laisse porter par ces sensations, bercé dans le bonheur...

Malheureusement, quelque chose cloche, il le sent. Inexorablement, tout s'effrite autour de lui... Le rêve s'effondre...

Il se réveille devant son ordinateur, encore enveloppé dans le coton onirique. Ses yeux s'habituent à la luminosité des écrans. L'un d'eux affiche une fenêtre MSN. Son interlocuteur lui écrit, amusé: 'C'est sûr, c'était ça le bien être; là tu étais bien'.

Il prend alors conscience, se rappelle. Noir total.

Une fois de plus, je me réveille, les yeux mouillés.

Incapable de discener ce qui est réel et ce qui ne l'est pas, je reste au lit, sans bouger. Peu à peu, tout se remet en place dans ma tête. Cette nuit, peut être pour la première fois, j'ai fait un rêve dans un rêve (qui serait plutôt un cauchemar au final). Je me lève pour attraper la bouteille d'eau, et les larmes restées immobiles coulent alors, ponctuant impeccablement l'épisode imaginaire.

 

2- Locked In.

L'air est lourd, étouffant. Le vent souffle fort, secouant les rares bosquets qui n'ont pas été arrachés, écrasant l'herbe de la plaine ravagée. Le ciel est sombre, encombré par les nuages noirs s'accumulants au dessus de la forteresse. L'orage gronde; celui-ci sera cinglant. Du batiment qui se dessine au loin, aucune lueur ne parvient. Seules les colonnes de fumée témoignent d'une activité récente. La dernière bataille a bien eu lieu.

Les drapeaux aux couleurs du Coeur, à présent en lambeaux, claquent bruyemment, comme pour rythmer les grondements de la tempête. La pluie commence à tomber, ruisselant sur les grosses pierres des remparts ébréchés, nettoyant les traces encore fraiches des affrontements. Dans la cour, le sol est jonché d'armes et de soldats morts, appartenant aux deux factions ennemies.

Les couloirs déserts de Fort Raison sont parcourus par de brusques courants d'air, faisant danser frénétiquement les quelques torches encore allumées.

Dans la salle principale du bastion, où se prennent toutes les décisions, aucun signe de vie. Le luxueux fauteuil, réservé au cerveau des opérations, est renversé. Le gramophone du Général Improbable, qui jusqu'à présent jouait des musiques poignantes et symboliques, est lui aussi silencieux. Dans l'appareil est plantée une magnifique et imposante claymore tachée de sang. Sur sa lame, près de la garde, est gravé le mot 'Ego'.

Au sous-sol, au centre d'une pièce fortifiée restée secrète, se trouve un coffre massif. Le bois épais qui le constitue laisse filtrer quelques perles de sang frais. A l'intérieur de cette prison blindée, reposant sur un moelleux coussin de soie, Le Coeur. Totalement coupé du monde, comme étranger à tout ce qui l'entoure, privé de la plus exquise des ressources, il attend, inerte, le jour où il ressentira à nouveau.

 

Voilà.

Bon j'ai commencé cet article dimanche matin, et nous sommes mardi soir. Mais n'allez pas croire que je ne fais que glander, non, je me suis flatté les papilles entre temps!

20130113_123755-copie-1.jpg

Aujourd'hui, pour continuer dans ma purification des placards avant déménagement, j'ai refait un gateau, plutôt un cake même, aromatisé à la fleur d'oranger, grand cru 2009 si mes souvenirs sont bons. Moi qui pensais avoir complètement raté la cuisson, il se trouve qu'en fait j'ai parfaitement réalisé ce dessert. Prochaine étape, un bavarois au chocolat, très probablement. Qui sera suivi de plusieurs tonnes de riz au lait.

 

Quant à ma réflexion sur mon avenir et tout, déjà d'une part je vous dis bien des choses, et d'autre part j'ai réussi, après moult excursions en bord de fenêtre, à discerner les trois grosses questions auxquelles je dois répondre. Comme je suis de bonne humeur, je vous les livre: Où, Pour Quoi, Avec Qui?

 

Sur ce, je vous abandonne, je vais me resservir en gateau, c'est bon pour ce que j'ai, et ce que je n'ai pas.

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 21:10

Sauf qu'aujourd'hui, je ne demande plus rien, je suis comblé.

 

J'ai passé une journée vraiment fabuleuse, que je ne peux malheureusement pas vous résumer avec des mots, et là c'est la grosse grosse fête donc je vais retourner m'éclater. Je venais juste vous faire un petit coucou, vous dire que tout va bien.

 

J'espère que je ne vais pas être trop fatigué pour profiter de mon cadeau!

 

Bon 9 Janvier 2013 à tous et à toutes.

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5 janvier 2013 6 05 /01 /janvier /2013 22:04

Quand je suis sorti de chez Paul Zavatta, j'avais en main un papier m'indiquant un numéro à appeler pour un emploi (et stipulant que si je ne postulais pas j'étais susceptible d'être radié de leurs effectifs, ce qui est assez amusant puisque je ne vois pas comment ils vont vérifier si j'ai effectivement fait la démarche ou pas, mais bref). Je me suis donc rendu à l'endroit indiqué pour y donner en main propre ma candidature, et j'ai été surpris de constater que la poste en question n'existait plus. Ca, c'est une chose.

 

En Novembre dernier, j'ai également transmis mon CV et ma lettre de motivation à une entreprise qui fabrique des crêpes bio, et le gérant a eu la politesse de me répondre négativement dans la même journée. Aujourd'hui, sans que je sache pourquoi, j'ai reçu le même mail que la dernière fois. Donc c'est confirmé, je n'irai vraiment pas confectionner et livrer des crêpes. Ca, c'est une autre chose.

 

En Novembre toujours, je me suis rendu dans un magasin de produits exotiques pour y déposer mon dossier directement, et n'ai eu aucune nouvelle depuis. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque j'ai reçu il y a quelques jours dans mes offres Pôle Emploi quotidiennes la même annonce qu'il y a 2 mois. Faisant fi de l'évidente moquerie dont je suis victime, j'ai encore une fois déplacé mon flasque derrière pour y redonner le même papier que la première fois. Sauf qu'aujourd'hui, par chance ou accident, j'ai été reçu directement par le 'PDG' qui m'a fait passer un entretien. Et c'est là que ça devient amusant. Ce brave homme a un accent asiatique absolument improbable, et il a dû lire l'extrême détresse dans mes yeux à la fin du rendez-vous car il a tenté par trois fois de m'expliquer quelque chose, que je crois au final avoir plus ou moins compris, sans pour autant pouvoir vous le certifier. J'attends donc qu'on me rappelle... Il me semble...

 

Tout ceci ne peut être qu'une vaste plaisanterie, quelqu'un doit avoir décidé de faire une caméra cachée sur moi et se régale surement trop pour y mettre un terme...

 

Vraiment, à défaut de bosser, faut que je fasse rire...

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5 janvier 2013 6 05 /01 /janvier /2013 09:00

Quelque chose cloche. Vraiment.

 

Quand j'ai créé ce blog, je publiais des articles assez acides parce que je n'allais pas bien, et tant pis pour les réactions. Aujourd'hui, je ne publie plus les articles virulents alors que je ne vais pas bien, justement pour éviter les réactions.

 

Et pourtant...

 

En ce moment, je ne ressens rien. A moins d'une douleur physique ou l'annonce de quelque chose de grave (et je touche du bois pour que rien n'arrive), je suis vraiment imperméable aux sensations et stimulis.

 

Je n'ai pas faim, je n'ai pas soif. Je n'ai pas chaud, je n'ai pas froid. Je ne suis pas fatigué, je ne suis pas en forme. Je ne suis pas heureux, je ne suis pas triste.

 

Une saucisse ne me faisant pas plus saliver qu'une tartine de simili-nutella, je mange principalement de la salade (avec des protéines quand même), de la soupe, quelques fruits... Le coca qui était dans le frigo ne m'a jamais appelé, et je continue donc de boire un peu d'eau, quand je suis à sec.

Je fais des nuits relativement courtes et même si le réveil n'est pas toujours facile, je n'ai aucune difficulté à tenir jusqu'à des heures douteuses. Pourtant, quand il s'agit de faire la moindre activité (je pourrais presque mettre 'jouer' dans cette catégorie), je suis bizarrement frappé par une flemme pour le moins handicapante.

Mais surtout, j'ai autant de ressenti qu'un bout de bois mort, comme si mon coeur était déconnecté, enveloppé dans du coton et du papier à bulles, enfermé dans un coffre capitoné, coulé dans du ciment et profondément enfoui sous terre.

Et paradoxalement, ça me tue.

 

Ma réaction face à ça: l'incompréhension totale.

 

Sauf qu'hier soir, en lisant que Chips & Noi seraient à Annecy ce week-end, j'ai compris que ce qui n'allait pas. Ce qui est réellement déconnecté, ce n'est pas mon corps ni mon coeur, mais bel et bien mon cerveau. Et la raison est simplissime et évidente mais je l'avais mise dans un coin, certainement pour me protéger.

 

Maintenant, il ne me reste plus qu'à réactiver le gros machin mou dans ma tête, en espérant que je me suffise à moi-même...

 

Allez hop, au boulot!

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2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 10:02

Non, je ne suis toujours pas mort.

 

Pour résumer un peu, j'étais donc chez mes parents jusqu'au dimanche 30, jour que mon corps a choisi pour tomber officiellement malade. Courbatures dans le dos et le cou, vertiges, rien de mieux pour faire plus de 6h de route. Alors que j'allais très bien jusque là, la vie ou peu importe quelle autre connerie a décidé de me ruiner mon 31. Manque de bol, c'était sans compter la présence d'une dernière plaquette de Rhinofébral périmée dans ma boite à pharmacie. Après avoir pris la première gélule, je me suis effondré dans mon lit - le vrai, le confortable - et j'ai repris des forces.

La soirée du 31 s'est parfaitement bien déroulée, ce qui était prévisible - heureusement ou malheureusement, c'est selon.

 

Bonne année à tous, hahahahahahhahahahahahhaahhahahahahahahahaahhahahaahhahaha.

En bonnes résolutions, j'ai décidé de ne rien publier de toxique, ceci constituera donc mon dernier article. Plus serieusement, je vais continuer le tri sélectif. Ce n'est bien sûr pas du tout dans un souci de préservation de l'environnement, puisqu'en réfléchissant quelques instants seulement on se rend compte que seul l'aspect économique est un moteur pour les entreprises. Mais pourquoi continuer alors? Et bien parce que moi aussi je m'y retrouve financièrement car ça diminue fortement ma consommation de sacs poubelle.

 

Ensuite, comme je l'ai dit, j'avais rendez-vous à Pole Emploi le 02/01 (aujourd'hui, donc) à 8h30. La convocation précisait que je devais amener des justificatifs de ma recherche d'emploi. J'ai donc eu toute la pluvieuse journée du 1er Janvier 2013 pour imprimer mes lettres de motivations datées, mes mails de candidature envoyés et les précieux refus reçus. Mais tout ça, c'était trop facile. Dans l'état qui était le mien, c'est à dire encore un peu malade mais surtout effroyablement con, j'ai opté pour la solution: je ne fous rien. C'est ainsi qu'après avoir passé une journée particulièrement décevante au niveau amusement, je me suis couché en ayant pris soin de mettre 3 alarmes sur mon téléphone pour être sûr d'avoir le temps de faire en 40 minutes ce que j'aurais pu faire sur une journée à glander. Et bien évidemment, on n'aborde pas les éventuels problèmes d'ordinateur, d'imprimante, d'internet, que sais-je encore, qui auraient pû parfaitement survenir pour me rappeler que je ne suis à l'abris de rien. De l'insouciance en veux-tu, de l'inconscience en voilà.

Je descends alors à ma voiture dont le reservoir est quasiment vide (exagération détectée) et constate qu'une twingo, c'est encore trop large, trop long, pour mes amis automobilistes. Il a donc fallu faire preuve de beaucoup de sang froid et de maitrise pour que j'arrive à extraire mon bolide du piège mis en place par le véhicule stationné devant moi. Je pense sincèrement que la prochaine fois que ça arrive je mettrai un délectable coup de clé sur la carrosserie de l'infâme crétin.

Arrivé à 8h20, j'ai dû attendre 8h30 que les employés de Paul daignent apparaitre sur leur lieu de travail. Pas de problème, je n'ai que ça à faire de ma journée.

Par chance, la gentille hotesse a immédiatemment appelé les personnes ayant rendez-vous, à savoir uniquement moi (à l'ouverture, du moins). Sans présenter le moindre document je m'installe donc dans l'espace prévu à cet effet, et attends. 8h50, après avoir vu défiler plusieurs membres du personnel qui ont estimé approprié d'arpenter les locaux pour exprimer leurs meilleurs voeux aux collègues plutôt que d'attaquer dynamiquement la nouvelle année, ainsi que d'autres chomeurs dont les conseillers ont eu le bon goût d'arriver relativement à l'heure, je suis finalement invité par ma coach perso à la suivre dans son enclos. Mon interlocutrice a pris peur quand j'ai sorti ma belle et très grosse... pile de documents supposés prouver ma recherche d'emploi. Elle m'a donc dit qu'il n'était pas nécessaire de les imprimer, qu'un bilan oral aurait été suffisant. Je veux dire... Même si j'admets parfaitement que je me déchaine facilement sur des sujets risibles... Ce que je viens de raconter me laisse sur le cul. La suite de l'entretien était heureusement un peu plus constructif, même si on est loin du bout du tunnel. Enfin bref... Rendez-vous d'aide à je sais pas quoi le 22 janvier. Et j'ai d'autres trucs à faire entre temps si je veux - vraiment vraiment - reprendre une formation. Sans commentaire.

 

Une fois sorti, j'ai fait un détour pour aller remettre de l'essence (pile 13€, bravo moi). Et par faire un détour, j'entends aller jusqu'à une ville voisine (Le Relecq-Kerhuon - à noter que je l'ai correctement tapé du premier coup!) pour y faire demi tour... Ce faisant, j'ai donc siroté un peu d'essence que je venais de mettre, mais tant pis, on dira que c'était bon pour la voiture de rouler.

En rentrant, j'ai eu le plaisir de trouver plusieurs emplacements libres pour me garer, sans la moindre manoeuvre à effectuer, ce qui ne m'a pas empêché de racler le trottoir avec ma roue. Quand on a du talent pour quelque chose, il faut le mettre en valeur.

 

Le chat énorme dort actuellement sur mes jambes et plonge ses griffes dans ma cuisse, comme pour m'encourager à foutre le camp pour chercher du boulot là où il n'y en a pas.

Zut au chat et aux autres organismes qui pensent sensiblement la même chose.

 

Vous avez échappé à la mort en 2012, soyez euphoriques en 2013.

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 08:56

Bonjour à tous.

 

J'espère que le Papa Noël vous a aussi couvert de cadeaux. Pour ma part, j'ai été trop gâté mais je vais partir du principe que ca a un rapport avec ma date d'anniversaire qui approche à grands pas.

 

Sinon heuuuu, je suis un peu sceptique. Il se trouve que depuis quelques jours mon nombre total de lecteurs a été multiplié par deux, ce qui est juste énorme et absolument anormal. Même s'il est parfaitement compréhensible que ma prose soit un régal pour vos esprits, je ne suis pas spécialement enchanté par le fait d'être 'partagé'. Essayez à l'avenir de me garder pour vous, si possible.

 

Dans la famille des mauvaises nouvelles, je veux Paul. Bon je dramatise complètement, mais j'ai rendez-vous au Pôle Emploi début Janvier, pour un 'suivi' personnalisé dans ma recherche d'emploi. Je vais me pointer là bas, la tronche enfarinée, et dire à la dame: 'J'ai envoyé plein de candidatures, mais je n'ai aucune preuve. La plupart des entreprises ne me répondent pas, je ne les appelle pas pour les relancer parce que j'estime que ça ne sert à rien. Je ne suis pas inscrit un interim parce que je cherche un poste fixe. Je n'ai pas fait les démarches auprès des cabinets comptables parce que je ne me sens pas capable de replonger dans ce domaine (qui de toute façon ne m'intéresse pas, mais ça je ne vais pas lui dire). Et enfin, j'ai cherché à faire une formation mais j'ai eu le bon goût de déchirer tous les documents juste avant de venir. Allez-y, sucrez-moi le chômage, c'est le moment propice.'

 

D'une manière générale, je redoute mon retour à Brest, mais je vais prendre les mesures qui s'imposent pour que la situation reste gérable. Oh et puis faites moi penser à prendre mes cartons vides, mon four et ma plaque électrique avant de partir, sinon je vais être comme un con quand il faudra que je me fasse à manger...

 

A part ça, rien de bien palpitant. Je continue tant bien que mal de digérer les excès de Noël, je suis d'ailleurs bien en retard sur ma gym quotidienne mais je reprendrai un rythme normal quand mon régime alimentaire ne sera plus celui d'un ogre mort de faim.

 

Voilà pour les news. 

Je vous souhaite une excellente digestion!

 

PS: j'ai toujours 5 articles en cours d'écriture, mais je n'ose pas les publier pour l'instant parce qu'ils sont assez nocifs et pas suffisamment aboutis. Mais bon je ne vous oublie pas!

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25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 09:55

Lecteurs, lectrices,

 

Je ne mangerai plus jamais.

Je ne mangerai plus jamais car je vais mourir bientôt.

J'ai les dents du fond qui baignent, mon cerveau ne distingue plus quel met était le plus savoureux, et le moindre de mes mouvements provoque une sensation d'explosion dans mon estomac plein à craquer.

Mes forces me quittent, je le sens. Toute mon énergie est concentrée dans le processus de digestion, et ce depuis bien trop longtemps.

Je vous abandonne, je vais m'étendre une dernière fois sur le lit qui m'est attribué, dans lequel on me retrouvera surement noyé dans mon vomi...

Vous qui me lisez, faites en sorte que mon corps soit envoyé en Afrique, il y a de quoi résoudre le problème de la famine pour des décennies là dedans (dommage que ce ne soit qu'une blague douteuse...)

 

Adieu, monde gouteux.

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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 10:32

Vous savez, j'ai beau passer mon temps à chouiner et crier à l'injustice, il arrive quand même que ma raison intervienne pour me recadrer.

Bien que j'ai du mal à accepter (comprendre: alors que je refuse de toutes mes forces), tout ce qui m'est arrivé récemment est le fruit (quasi unique, mais j'y reviendrai) de la logique. Je n'irai pas jusqu'à dire que c'était inévitable - je m'accable déjà suffisamment pour ne pas avoir besoin d'en remettre une couche avec mon aveuglement évident - mais disons que c'était éventuellement prévisible.

Je n'ai que ce que je mérite.

Habituellement, lorsqu'il m'arrive quelque chose de mauvais et malgré les conseils éclairés des personnes sages qui m'entourent, je prends un plaisir pervers à m'arrêter de penser - limite de vivre - et me torturer avec, même si je sais dans un coin inactif de mon cerveau que ça ne changera rien.

 

Cependant, hier, j'ai eu comme une révélation, un flash. Je ne vais pas aller jusqu'à dire que j'ai intégré l'attitude à avoir, mais j'ai instantanément compris et naturellement adopté la démarche adéquate.

Ainsi, il faut rapidement passer sur les sentiments négatifs, pour comprendre pourquoi c'est arrivé, et surtout continuer d'avancer. On ne peut tout simplement s'arrêter, retourner le problème dans tous les sens, parce que dans tous les cas, c'est déjà trop tard.

 

Défi? Négligeance? Injustice? La raison n'importe pas tout de suite. Elle servira peut être plus tard, pour ne pas commettre les même erreurs (on pourra alors en faire de nouvelles, chouette!)

S'arrêter? Ca ne sert à rien. Le monde continue de tourner, il faut donc continuer de rouler, même si c'est difficile, même si on se sait fautif. Le mal est déjà fait, toutes les excuses du monde n'y changeront rien.

Au final, il faut assumer, payer le prix de ses erreurs, et retenir la leçon. Mais ce n'est pas facile, car on oublie, ou on ne change pas suffisamment.

 

Bref, tout ça pour dire que je suis bien arrivé à Paris, et l'Etat Français m'en est témoin, j'ai bien roulé...

 

Joyeux Noël, lolz

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23 décembre 2012 7 23 /12 /décembre /2012 05:08

Bonjour... Zzz...

 

N'étant pas très bien organisé (comprendre: ayant passé trop de temps à glander/jouer), je me suis levé tôt (4h30) pour pouvoir rattraper mon retard et ranger/nettoyer avant de reprendre la route pour la belle banlieue parisienne.

 

Sur ces belles paroles, je vais me préparer!

 

A ce soir, peut être.

 

Zzz Zzz!

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  • : 'Malgré mon aversion particulière pour les Blogs, mon état ne me permet pas de me replonger dans la création d'un site. C'est pourquoi je vais 'profiter' du temps qu'il me reste pour utiliser ce mode de communication pratique.' Ca, c'était il y a bien longtemps... Maintenant ce blog me sert de défouloire, même si je m'y censure!
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