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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 11:00

Actuellement, ce qui est dur pour moi (chômage et aléas de la vie mis à part), c'est d'atteindre l'heure de dormir. En effet, bien que me levant vers 7h30 (a une grosse demi-heure près), j'ai plaisir à remplir sainement (ou pas) ma matinée:

Je m'extirpe de mon lit de merde qui est en train - avec mon consentement - de me ruiner le dos de façon magistrale, et vais préparer mon petit déjeuner. J'apprécie son contenu (café soluble très doux, kiwi pas mûr, clémentine sucrée, gateaux à la figue), mais aussi son contenant, à savoir un plateau de mauvaise qualité mais dont j'aime les décorations et le poids, et un choix de mugs offerts par des gens importants.

Quand j'ai de la chance, comme c'est le cas ces derniers jours, Youtube me propose une ou plusieurs vidéos pour m'occuper la tête pendant que je me régale.

Café aidant, je vais soulager mes intestins et en profite pour vister les reseaux Twitter et Facebook. Facebook me fait chier.

De retour sur ma centrale nucléaire, je consulte rapidement mes sites favoris, très diversifiés. Malheureusement, peu de nouveautés d'un jour à l'autre.

Examination des offres d'emploi disponibles. Même cette phrase est plus intéressante que les propositions.

Je me roule une cigarette. Je confesse que j'ai plaisir à rassembler les différents éléments qui la composent, à savoir le tabac, bien sûr, mais aussi la feuille et le filtre. C'est un petit jeu mélé de défi qui consiste à la confectionner le mieux possible, en dosant correctement la quantité de plante, puis en faisant preuve de dextérité lors du roulage. Cependant, une fois mon chef d'oeuvre terminé, je ne le consomme pas immédiatement.

D'abord, il me faut revenir aux sources. Méditer sainement. Flatter mon corps. Me libérer du stress. Chercher la grandeur d'âme qui sommeille en moi. En bref, pratiquer l'onanisme.

Ce n'est qu'après avoir judicieusement utilisé l'Internet pour ce génocide journalier que je m'en vais à la cuisine pour m'y suicider à petites bouffées.

Fébrile, les jambes tremblantes et la tête qui tourne, je retourne me vautrer sur mon fauteuil abimé. J'y passe l'heure qui suit, à jouer ou papoter, selon ma veine du moment.

Brossage de dentition. Une haleine fraiche et des dents propres, ça vous change un Homme.

Faisant preuve d'un courage et d'une motivation sortis de nulle part, je déroule le tapis de mousse bleue qui me sert à faire ma petite gym quotidienne. Galaxy Note, mon fidèle compagnon jusqu'à sa future prise de conscience, me donne le rythme via une vidéo que je regardais déjà du temps de l'iPhone. Ainsi, tous les jours je m'étonne d'arriver de plus en plus facilement à faire des pompes, et tous les jours je m'exclame 'Putain mais POURQUOI j'ai tant mal au dos'. D'épuisement, mes yeux roulent et tombent sur le canapé-lit, et je me rappelle.

Je sépare ensuite mon corps gras de mon pyjama trimestriel, et me dirige vers la baignoire, en prenant soin de bien oublier la serviette dans ma chambre. L'eau coule longtemps, je maudis périodiquement la chaudière pour ses changements d'humeur fréquents, puis me savonne avec un shampoing bio dont je croule sous les échantillons, récupérés à mon ancien boulot. Je me rince, peste à nouveau contre le soit disant dispositif de chauffage, grimace et vocifère après le gros blaireau dans le miroir avant de courir comme un idiot pour chercher ma serviette.

Généralement, c'est quasiment l'heure de manger, et c'est avec le même plaisir que celui qui m'habite au réveil que je vais préparer mon déjeuner. Bien plus chargé en protéines que lors de mes premiers mois à Brest (et Dieu sait qu'ils sont nombreux), je tente de ne pas me surcharger de féculents et accompagne tous les repas de salade. Le plateau prêt, je retourne me poser devant le PC, et c'est lorsque la dernière cuillère de compote de pomme a été avalée que le 'cauchemar' commence.

Car oui, il est à peine 13h. Quand j'ai de la chance et qu'il ne pleut pas - ce qui est rarissime en ce moment - je peux aller faire quelques courses, ce qui m'occupe une petite heure. Dans le cas contraire, je suis presque soulagé de devoir retourner pour la énième fois à l'évier pour y laver la vaisselle. Mais ensuite... Le vide. Les vidéos ont été regardées, les parties faites (je peux habituellement jouer toute la journée mais, seul, ça finit par être lassant), ce qui doit être impérativement propre et rangé l'est approximativement...

Le vide.

Là encore, ces derniers temps j'ai quand même du bol, j'arrive plus ou moins à ne pas être seul trop longtemps. Que ce soit pour papoter ou jouer, j'ai souvent un contact providentiel qui vient égayer une partie de mon après-midi. Mais malgré ça, plus les heures passent, plus le temps est long.

Le pire, c'est quand arrive le soir, lorsqu'il est trop tard pour aller dans un magasin pour perdre son temps devant des produits hors de prix, lorsqu'il est trop tard pour téléphoner à qui que ce soit sans déranger.

Je vais alors à la fenêtre pour fumer une dernière fois, et observe tristement l'extérieur. Dans ma gorge trop silencieuse, un goût de tabac, chargé de culpabilité et de souvenirs. A mes oreilles attentives parviennent les rires de rares passants. Mes yeux avides sont attirés par les quelques appartemments voisins diffusants encore des lumières; vives pour les organisateurs de soirée, tamisées pour les adeptes de la télé. Mon nez curieux est irrité par une festive odeur de barbecue dont je ne peux définir l'origine avec précision. Sur ma peau délaissée glisse l'air froid et humide de la solitude méritée.

...

Avant-hier soir, cependant, elle m'a appelé. Quand elle est partie, il y a maintenant plusieurs années, je ne pensais pas qu'un jour elle réapparaitrait. Je n'ai pas répondu, je ne suis pas vraiment sûr de vouloir renouer avec elle. Peut être qu'un jour je vais craquer, j'aurai besoin d'elle et je reprendrai contact, mais pas pour l'instant. En tout cas, je sais au fond de moi qu'elle sera là quand il faudra, et c'est réconfortant, même si au final ça ne change pas grandement ma situation.

...

On est le 21/12, il faut continuer, recommencer tout ce que je vous ai exposé plus haut, car ce n'était pas réellement la fin du monde.

Et pourtant, aujourd'hui, vraiment, c'est la fin d'un monde.

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 16:29

1. Mon existence à Brest légitime parfaitement la présence de mon inamovible bouée ventrale.

 

2. Elle et moi. Jeune et con.

 

3. 16h39, je me fais gravement chier. J'ai fait des courses, j'ai pas envie de faire la vaisselle, j'en ai marre de jouer tout seul. Note pour plus tard: on ne peut mourir ni d'ennui, ni de jalousie, (ni d'injustice).

 

4. Un oiseau meurt-il de vieillesse? Si oui, meurt-il en volant? Où va-t-il pour mourir?

 

5. D'autres articles sont en cours d'écriture, mais je manque de motivation. Ne faites pas comme moi, ne désespérez pas.

 

6. Si le fiin du monde devait effectivement arriver le 21, je serais certainement comme un con en train de fumer à la fenêtre. Comme quoi je comprends super vite, mais il faut m'expliquer très, très longtemps. Et j'oublie.

 

7. Ce moment triste où tu te maquilles mais personne ne le remarque.

 

8. Je suis insipide ces derniers temps. Ce n'est pas ce qu'il y a de pire, mais ce n'est pas rien non plus.

 

9.  Dans 1 an et 21 jours, j'aurai 30 ans. Sauf si les Mayas ont le bon goût d'avoir raison.

 

10. 'Ho ça va, me cassez pas les couilles.'

 

11. Qu'est-ce qui est important; qu'est ce qui ne l'est pas?

 

12. Je vous laisse, j'ai rien de mieux à faire. Je ne vous emmerde pas tous, mais ceux que j'emmerde, putain ce que je vous emmerde. Ouais ouais, je suis vulgaire, mais c'est pas grave, vous vous remettrez de ça aussi.

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 00:00

(le 12/12/12 à 02h12)

 

J'ouvre les yeux.

Je suis chez moi, à Paris. Les volets de la salle à manger sont fermés, la pièce est plongée dans la pénombre.

Mes parents sont là, quelque part, et me parlent. Ils m'annoncent qu'Elle doit me quitter. Je suis perdu, je ne comprends pas... Je ne comprends pas, mais je suis déchiré. De toutes mes forces, je refuse d'accepter. Ivre de rage et de tristesse, je frappe du poing l'une des vitres, et la brise. La blessure qui en resulte n'est que secondaire.

Je m'étends sur un lit d'appoint, et regarde vaguement en direction de la porte. L'entrebaillement laisse parvenir une faible lueur, et l'écho d'une autre voix. Celle de Son père. Il Lui parle du déménagement.

A présent dans le noir, je sanglotte, torturé et accablé.

Contre toute attente, c'est Elle qui finit par venir me consoler.

Elle s'assied devant moi et me dit quelque chose. A genoux, penché en avant, je lève la tête vers Elle et La distingue clairement. Elle est là, et me regarde avec Son sourire d'avant, Ses yeux d'avant... La douleur est insoutenable, et mes mains viennent compresser mon visage, comme si elles pouvaient retenir mes larmes.

Tiré de mon cauchemar par cette violente souffrance, je me réveille, allongé mais dans la même position, recroquevillé, les mains appuyées sur mes yeux. Un flot ininterrompu de larmes brulantes coule sur mes joues. Aucun son ne sort de ma gorge, juste un souffle étouffé. Je reste ainsi pendant plusieurs longues minutes, écrasé par le poids des souvenirs, foudroyé par la triste vérité.

 

'Tant que tout n'a pas été fait, rien n'est fini.'

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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 15:05

Malheureusement.

 

Et un homme est un homme, aussi malheureusement.

 

Au début, quand on fabrique dans sa tête le/la partenaire idéal(e), on se dit tristement qu'on ne trouvera jamais quelqu'un comme ça... Néanmoins, des exceptions apparaissent, timidement, erratiquement. On se met à espérer, à envisager la possibilité de trouver une personne pas comme les autres, qui nous correspondrait.

 

Et puis un jour, la lumière. Un échange, un contact, une liaison, une relation...

 

Le temps passe, et finalement, la vie finit par nous rappeler très durement que... Non, tous les êtres humains sont pareils. Absolument tous.

 

Là vous vous dites surement que je suis en train de faire mon Caliméro, à couiner pour toutes les raisons qu'on connait et qu'on ne va pas rappeler ici sous peine de faire sauter les serveurs d'Overblog. Mais en fait ça ne s'arrête pas là.

Ainsi, tel que vous me lisez, moi l'être parfaitement unique et totalement irréprochable que je pensais être jusqu'à présent, je suis moi-même dans la situation 'inverse'. Je tiens donc le rôle de l'homme plaisant, bien trop bavard, qui devrait fermer sa putain de gueule et rester à sa putain de place, s'adressant trop souvent à cette femme, indisponible parce qu'en couple, mais qui pourtant ne montre que peu de resistance face à mes charmes évidents et bien connus...

 

J'en arrive alors à imaginer qu'avant, tous les connards (ou connasses, ça marche aussi) du monde étaient comme moi, impeccables et honnêtes, pleins de principes nobles, et qu'un jour, une femme (ou un homme, on a compris) leur a brisé le coeur en tellement de morceaux que la reconstition du puzzle a donné une horrible mosaïque incapable de fonctionner sainement. Par la suite, ces monstres nouveaux-nés mettront leurs vertues au bûcher, se moquant alors de briser des couples ou de trahir des personnes sincères. Ces même personnes, qui à leurs tours, n'auront plus de considération pour un éventuel partenaire. Le cercle vicieux.

 

Que faire alors?

Rejoindre le camp en perpetuelle expansion des connards méritants la mort, a négliger l'impact d'une parole ou d'un geste, pourvu que cela serve notre intérêt personnel? Ou bien, au contraire, rester fidèle aux personnes et à ses principes, quite à être seul et/ou malheureux, en se consolant grâce au plaisir de voir les autres protégés, épargnés?

 

Finalement, habité par un connard, je serai clément.

 

'Le meilleur moyen de resister à la tentation, c'est d'y céder'

Oscar et les autres, allez en enfer.

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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 13:12

Est-il un parfait idiot celui qui, à 21h passé, est occupé à minitieusement nettoyer les coulées de bière puante qui maculent la chambre de son ancienne compagne, alors qu'elle est partie festoyer après avoir accidentellement explosé la criminelle cannette?

N'ayant pour seul objectif que de préserver l'odorat de son aimée tortionnaire, ce héros tragique, resté inconnu jusqu'à présent, s'en va donc rincer le tissu avec lequel il sauve les murs blancs de l'odieux breuvage ambré. Seul face au miroir de ce qui sera également bientôt son ancienne salle de bain, il contemple son reflet de justicier en plein essorage. Son regard est profond, ses yeux brillants. Il sourit.

En cet instant, il comprit que son extrême stupidité n'était surpassée que par sa sincère dévotion envers celle qui l'aimait (et qu'il aimait). Il aurait pu garder secret cet énième sacrifice insignifiant jusqu'à la fin des temps, mais le vengeur a lui aussi droit à son éphémère moment de gloire.

A son réveil, il lui a demandé si elle avait passé une nuit paisible, sans émanation volatile, ce à quoi elle a répondu par 'non, j'ai de la chance, ça ne sent rien'.

Oui, il sait.

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 11:45

Jour : 10

 

Heure : 11h45

 

Medecin : Dr. Wik

 

Patient : Deadubik

 

Rapport :

Il s'est enfui.

Le sac de frappe n'était pas destiné à son défoulement, mais bel et bien à tromper notre vigilance. Ainsi, comme dans les films, il a glissé le ballon sous sa couette pour nous faire croire qu'il dormait, et ce n'est qu'en milieu de matinée que nous avons découvert la tromperie. On ne peut décidément pas faire confiance, même en presence d'une personne disciplinée, droite et honnête, dotée d'une intelligence supérieure.

L'équipe de la police scientifique, Guile GrissOom à sa tête, est actuellement en train d'analyser la pièce et les effets personnels du fugitif. Nos équipes collaborent évidemment pour balayer la plus vaste zone géographique et retrouver notre patient.

Néanmoins, avec les contraintes matérielles auxquelles nous devons faire face, il est probable que le patient, s'il est retrouvé, ne sera pas réintégré dans nos services mais placé dans un établissement de haute sécurité.

Afin d'améliorer la qualité de nos recherches, la police partagera avec nous ses premiers rapports et indices.

Nous ne pouvons qu'attendre.

 

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 11:44

Jour : 9

 

Heure : 19h22

 

Medecin : Dr. Wik

 

Patient : Deadubik

 

Rapport :

Le patient, bien que relativement dynamique et affichant une certaine assurance, montre néanmoins des signes de faiblesses.

Cette nuit, il s'est réveillé en pleurs, et est resté plusieurs minutes à sangloter dans le noir. Il a pris soin, avant d'être rattrapé par l'épuisement, de noter quelque chose sur son Galaxy Note. Nous essaierons de voir dès que possible le contenu du mémo. Sa journée s'est ensuite déroulée de la même façon que ces derniers jours.

Nous sommes satisfait de constater que sa consommation de cigarettes roulées reste contenue à 66% de sa consommation maximale connue. Cependant nos spécialistes estiment qu'il se retient volontairement et est de fait assez tendu.

Nous avons remarqué qu'il s'est équipé de poids d'entrainement pour ses scéances d'activité physique. Il a beaucoup peiné pour compléter la session, très certainement à cause des courbatures et des poids.

Nos investigations sur ses relations sociales par ordinateurs interposés mettent en valeur un vive préoccupation. En revanche, nous ne savons pas s'il se doute de quoi que ce soit, mais il passe maintenant énormément de temps en communications vocales, que ce soit au téléphone ou avec Skype, ce qui complique grandement notre espionnage.

Enfin, nous l'avons vu gonfler un sac de frappe et le laisser dans un coin. Nous supposons qu'il l'utilisera plus tard, quand son physique lui permettra.

Il continue sa lecture, nous continuons notre surveillance.

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 11:43

Jour : 8

 

Heure : 8h08

 

Medecin : Dr. Wik

 

Patient : Deadubik

 

Rapport :

Animé par une volonté étrange, notre patient maintient les changements amorcés, malgré des courbatures évidentes et un mal de dos qui commence à se faire de plus en plus insistant. Nous sommes toujours à la recherche d'un lit plus approprié, mais des facteurs externes nous ralentissent.

Comme prévu nous avons analysé ses activités informatiques. Il continue de jouer à League of Legends, mais très peu, et on souligne également qu'il ne joue pas contre de vrais joueurs mais contre l'ordinateur, ce qui dénote - d'après nos spécialistes - un état de faiblesse face à l'adversité et/ou une intolérance à l'interaction sociale excessive. Lorsqu'il ne joue pas, il effectue des recherches d'emploi. Il cible tous les postes à temps plein, bien évidemment en CDI, mais aussi en CDD longue durée. Il accompagne ses investigations d'un fond sonore, soit via Winamp, logiciel qui rassemble tous ses morceaux musicaux, soit via Youtube, site sur lequel il regarde l'ensemble des vidéos de Kaamelott disponibles. Enfin, il passe énormement de temps sur le site d'Overblog, écrit beaucoup d'articles mais ne les publie pas. Cela n'est évidemment pas innocent.

Cependant, ce qui attire plus particulièrement notre attention c'est le temps qu'il passe sur MSN/Skype et son téléphone. En effet, il est connecté en permanence sur ces deux outils de messagerie et entretient de longues conversations avec une interlocutrice unique. Son identité importe peu pour l'instant, nous pensons avant tout que les propos tenus sont révélateurs de son état psychologique.

C'est ainsi qu'après étude de ses historiques de conversations, nous avons découvert qu'il est, au moins en partie, partagé entre, je cite, 'suivre ses principes ou devenir un connard'. Nous savons que plusieurs de ses articles (prêts mais non publiés) font référence à cette sorte de bataille intérieure, aussi nous avons choisi de laisser le temps nous apporter des réponses. Les autres échanges écrits et oraux sont principalement axés sur des évènements récents, avec comme élément principal une personne de sexe féminin dont nous n'avons que le prénom et un pseudo. Nous allons focaliser nos recherches sur cet individu afin de déterminer avec précision son importance.

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 11:42

Jour : 6

 

Heure : 13h16

 

Medecin : Dr. Wik

 

Patient : Deadubik

 

Rapport :

Méconnaissable.

Malgré un réveil pénible - le mattelas qu'il utilise actuellement n'est pas du tout adapté pour une utilisation quotidienne - notre patient s'est levé et a consommé son petit déjeuner, apparemment de bonne humeur. Ensuite, et nous avons encore du mal à y croire, il a ouvert ses volets (qui sont habituellement fermés), fait son lit (qui reste généralement en vrac), fait sa scéance de gymnastique/musculation, pris une douche, postulé à des offres d'emploi, et lu son livre noir et blanc - il semblerait qu'il s'agisse de la biographie de Steve Jobs. Par ailleurs, comme si cela ne suffisait pas, nous avons constaté une diminution de sa consomation de tabac de 33%.

Cette métamorphose, aussi brutale qu'inattendue, nous incite à redoubler de vigilance puisque rien ne l'annonçait, et un effet néfaste peut parfaitement subvenir de la même façon avec la même intensité.

Nous allons tenter de surveiller avec précision ses activités sur l'ordinateur, et vérifier qu'aucun autre trouble ne fait son apparition. J'ajoute qu'il faudrait lui trouver un endroit pour dormir plus adapté.

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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 08:53

Jour : 5

 

Heure : 8h39

 

Medecin : Dr. Wik

 

Patient : Deadubik

 

Rapport :

Le patient ne dort presque pas. Il se réveille en sursaut à intervalles réguliers. Il se déplace à la manière d'un ninja, et semble focaliser son attention sur la moindre odeur ou le moindre bruit. Son appétit est très bon mais nous mettons sa gourmandise sur le compte de l'épuisement. Son transit est également très correct, surement grâce à notre nouveau régime alimentaire (un grand café, un kiwi et une clémentine, un paquet de gateaux aux céréales et aux figues). Nous allons à présent nous intéresser aux autres repas qui semblent assez chaotiques. A noter également que pour l'instant nous n'avons pas d'influence sur sa consommation de tabac.

Au niveau de ses possessions facilement analysables, nous constatons que son tableau reste blanc (celà a surement un lien avec son récent téléphone qui doit faire office de bloc note) il est donc difficile de savoir ce qu'il pense ou ce qu'il projette de faire, pour le moment. Par ailleurs, nous l'avons vu prendre énormément de précautions pour rassembler des objets (un t-shirt rouge gribouillé, un coussin brodé, un cadre contenant une photo, un foulard vert de mauvaise qualité ainsi qu'un stick en plastique anciennement fluorescent). Nous ne savons pas encore ce qu'il compte en faire mais étant donnné sa minutie pour les manipuler, des réponses nous attendent certainement.

Le programme reste inchangé: repos, régime, remise en forme. Le temps sera notre allié, comme la première fois, mais nous devons néanmoins faire vite, puisque nous devrons libérer les locaux en Mars.

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  • : My Last Days by Mi[k]santhrope
  • : 'Malgré mon aversion particulière pour les Blogs, mon état ne me permet pas de me replonger dans la création d'un site. C'est pourquoi je vais 'profiter' du temps qu'il me reste pour utiliser ce mode de communication pratique.' Ca, c'était il y a bien longtemps... Maintenant ce blog me sert de défouloire, même si je m'y censure!
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